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Gronholm résiste à Sainz

ParAFP

Publié 17/07/2004 à 08:45 GMT+2

Marcus Gronholm (Peugeot 307) occupe la tête du rallye d'Argentine à la fin de la première journée, vendredi à Villa Carlos Paz. Comme l'an passé, le Finlandais est au coude à coude avec Carlos Sainz (Citroën Xsara), tandis que Sébastien Loeb (Citroën Xsa

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Crédit: Eurosport

Derrière la Peugeot et les Citroën, le néant. Ils n'étaient désormais plus que trois à pouvoir se battre pour la victoire à la fin des deux Super-Spéciales qui ont bouclé la première journée de la course. Une véritable hécatombe avait décapité la course. Tout avait commencé à basculer dans l'ES5 (Villa Giardino-La Falda, 16,8 km). Jusque-là, Solberg devançait Markko Martin (Ford Focus), les deux hommes forts jeudi soir des super-spéciales (ES1 et ES2) et dans la fraîcheur de la matinée de Villa Carlos Paz (3 degrés).
C'était d'abord Solberg qui connaissait une sérieuse alerte. "Je suis arrivé trop vite dans un gué, la voiture a piqué du nez. C'est de ma faute, expliquait le champion en titre. Le moteur s'est arrêté une dizaine de secondes, puis est reparti sur deux cylindres". Solberg devait être confronté au même mal dans la soirée au second passage. Et abandonner.
Plus de peur que de mal pour Martin
Cette 5e spéciale, la troisième du jour, était encore pire pour Martin. Au passage d'une bosse, l'Estonien atterrissait sur le toit. Choqué, puis emmené à l'hôpital pour des troubles de la vue, Martin voyait ses espoirs s'envoler, sa série noire se poursuivre. Michael Park, le copilote devait lui aussi être hospitalisé après avoir refusé dans un premier temps de subir des examens."Il apparaît que l'accident a été violent, témoignait Malcolm Wilson, le directeur de Ford. Si l'équipage n'a pas été sérieusement blessé, il est encore trop tôt pour savoir si cet accident affectera les plans de l'équipe dans les prochaines semaines".
Marcus Gronholm avait récupéré les commandes sans avoir véritablement pu donner le meilleur de lui-même. "Je n'ai pas trouvé le bon feeling. Je ne sais pas pourquoi", disait-il. Sébastien Loeb, lui aussi, s'était heurté à quelques problèmes. Avant de se reprendre, de réaliser deux scratches (ES5 et ES6). "On a transpiré un peu dans la deuxième le matin (ES4). La voiture était très difficile à conduire, expliquait le Français. On s'est rendu compte sur le routier que la batterie ne rechargeait plus. On s'est arrêté et en cherchant bien on a trouvé un fil cassé. On a bricolé ça et finalement cela a tenu".
Solberg abandonne
Dans la boucle de l'après-midi cependant, Carlos Sainz retrouvait ses sensations de "jeune homme", devançait Gronholm, dictait sa loi à Loeb. Avant que le Finlandais ne retrouve sa suprématie, devance les deux Xsara. Pendant le chassé-croisé Gronholm-Sainz, les autres prétendants au succès perdaient pied. La malchance s'acharnait sur Harri Rovanpera, sur Peugeot. Le pilote, aux prises avec de sérieux ennuis de direction dès l'ES7, plongeait dans les profondeurs du classement après avoir été en mesure de se mêler à la lutte en tête.
Quant à Petter Solberg, après son erreur du matin, il était à nouveau victime du même gué. Cette fois, il renonçait (ES9).François Duval (Ford Focus), l'un des derniers rescapés, se situait à plus de deux minutes et demi, Kristian Sohlberg (Mitsubishi) à plus de quatre minutes. Quant à Gilles Panizzi (Mitsubishi), trahi par sa boîte de vitesses, il naviguait à plus de treize minutes. Gronholm et Sainz solides, Loeb allait devoir faire des miracles samedi pour espérer bousculer ses aînés.
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