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Vainqueur à l'usure sur une terre de prédilection, Citroën reste réaliste

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 21/05/2015 à 10:51 GMT+2

WRC - Citroën avait la fiabilité de sa DS3 comme principal argument. C'est ce qui lui a permis de résister aux aggressions d'un terrain cassant et de gagner. Sans s'enflammer pour la suite.

Kris Meeke (Citroën WRT) au Rallye d'Argentine 2015

Crédit: Citroën Communication

En Argentine, Citroën a profité de la même opportunité que celle qui avait permis à Hyundai de gagner en Allemagne en 2014. Mieux même, puisque la collection de problèmes tombées sur des VW d'ordinaires imbattables lui a frayé un chemin vers un retentissant doublé. Qui risque de ne pas connaître de lendemain victorieux à court terme, tant reste grande l'emprise de Sébastien Ogier (Volkswagen MST) sur la concurrence. Lorsqu'il ne rencontre pas de souci matériel.
De tout ça, Yves Matton est bien conscient. Dimanche, le directeur de Citroën Racing a parlé des progrès de la DS3 que Sébastien Loeb avait rendu visibles au dernier Monte-Carlo. Non pas en évoquant le potentiel de vitesse pure que le nonuple champion du monde avait exprimé, mais la fiabilité sur laquelle son vétéran Kris Meeke (Citroën) a surfé jusqu'au succès en Mondial. Son premier, sur une terre qui a souri une 10e fois au Double chevron en onze éditions depuis 2004. Presque un record.
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Kris Meeke (Citroën WRT) au Rallye de Suède 2015

Crédit: Citroën Communication

Un écart sans doute inchangé avec VW

"C'est avant tout une victoire de la fiabilité de la voiture, même si on a eu des soucis mineurs pendant le rallye", a-t-il déclaré à l'AFP. "On en a eu largement moins que toute la concurrence. On a montré que la voiture était non seulement très solide et fiable, mais performante."
Et de se montrer réaliste pour la suite. "Notre progression se voit plus quand on gagne, mais je n'ai pas l'impression que l'écart (avec VW) ait diminué sur ce rallye. L'année passée sur l'asphalte, la voiture n'avait déjà rien à envier à une Volkswagen. Le seul petit défaut qu'on avait, c'était que la voiture était plus compliquée à conduire. Avec le palier qu'on a franchi en ce début d'année, je pense que sur asphalte et sur terre, on est au niveau. L'Argentine n'est pas un tournant, mais une progression constante. Faire un doublé, c'est avoir une part plus visible de l'iceberg".
Infographie - Victoire de Citroen en Mondial par épreuves
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