WRC | Rallye du Chili | Ott Tänak (Ford M-Sport) écrase la concurrence lors de la 2e journée

L'Estonien Ott Tänak a écrasé la concurrence samedi lors de la 2e journée du rallye du Chili, 11e manche sur 13 du championnat du monde WRC, reléguant son plus proche poursuivant à près d'une minute. Au volant de sa M-Sport/Ford, il s'est adjugé samedi quatre spéciales sur les six disputées. Il en avait déjà remporté trois la veille.

"C'est une journée extrêmement satisfaisante", a souligné Tänak, déjà vainqueur de la dernière édition du rallye du Chili en 2019. "Mais ce n'est pas fini, nous devons continuer comme ça demain", dimanche. Son plus proche poursuivant, le Finlandais Teemu Suninen (Hyundai), que l'on n'attendait pas à pareille fête, était relégué à 58"3 et le 3e, le Belge Thierry Neuville, un autre pilote Hyundai, à 1'12. Derrière, les deux plus sérieux prétendants au titre, le Finlandais Kalle Rovanperä et le Britannique Elfyn Evans, tous deux sur Toyota, jouaient la prudence.

Rovanperä dispose actuellement de 33 points d'avance sur Evans au classement provisoire du championnat alors qu'il reste un total de 90 points à distribuer lors des trois dernières manches du championnat, dont le Chili. Le Finlandais, champion du monde en titre, pourrait d'ailleurs être sacré dès dimanche s'il remporte l'épreuve et si le Gallois ne marque pas plus de 3 points.

Un tel scénario semblait cependant très improbable samedi avec Evans à 1'23 du leader, sur les talons toutefois de Neuville, et Rovanperä relégué à 2'24. Ce dernier est toutefois parvenu à remporter deux spéciales, la 7e et la 10e, samedi mais a perdu beaucoup de temps dans les autres. Les routes de terre chilienne sont très cassantes, poussièreuses et piégeuses comme l'ont montré dès le premier jour du rallye vendredi les abandons sur sortie de route du Finlandais Esapekka Lappi (Hyundai) et du Français Pierre-Louis Loubet (M-Sport/Ford).

Les crevaisons y sont aussi nombreuses, comme celles qui ont affecté samedi Elfyn Evans et Thierry Neuville, leur faisant perdre de précieuses minutes. Certains pilotes avaient opté de partir avec plusieurs roues de secours. Dimanche, les concurrents devront encore disputer quatre spéciales dont la dernière, la Power Stage, permet aux cinq premiers d'inscrire des points supplémentaires au championnat.