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Le jackpot pour Loeb

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/01/2012 à 08:32 GMT+1

Sébastien Loeb (Citroën WRT) a remporté son 6e Monte-Carlo, dimanche, ajoutant les trois points de la power stage à son total. A l'issue d'un début de Mondial "parfait", le Français, copiloté par le local Daniel Elena, a devancé Dani Sordo (Mini WRC) et Petter Solberg (Ford WRT).

2012 Monte Carlo Citroën Loeb

Crédit: Citroën Communication

Le retour du Monte-Carlo dans le giron du WRC cette année, après trois impasses, n'a pas directement pesé sur la décision de Sébastien Loeb de poursuivre sa carrière l'été dernier mais il a sûrement participé à un ensemble d'éléments propres à créer un climat favorable, renouveler l'envie, le plaisir. De mercredi à dimanche matins, ce plaisir a été total pour le Français de 37 ans, flanqué de son fidèle aiguillon monégasque non moins octuple champion du monde, Daniel Elena. Il s'est soldé par une 6e victoire-record dans la classique des classiques du Mondial. Il faut le rappeler inlassablement : l'équipage en compterait une de plus sans l'infamie d'une réclamation procédurière venue de Subaru en 2002. Mais cette année-là, le concept de "fair play" n'avait manifestement rien de britannique et le préparateur Prodrive, société dirigée par David Richards, avait offert sur tapis vert une victoire à Tommi Mäkinen, quadruple champion laminé à la face du monde par le nouveau phénomène d'Hagueneau.
A l'issue de la manche d'ouverture 2012, l'Alsacien est allé cueillir son 68e succès planétaire. Vingt-cinq points dans l'escarcelle pour commencer, auxquels il a fallu ajouter les trois unités de la power stage "Sainte Agnes / Col de la Madone", traditionnel sprint primé du dimanche matin. L'as alsacien aura donc fait œuvre de générosité jusqu'au bout. Samedi soir, il avait rappelé le dilemme de ce tout ou rien des temps modernes : attaquer et risquer de tout perdre. "Suivant l'humeur du jour, on verra ce qu'on peut faire", avait-t-il annoncé.
Loeb : "Le Monte-Carlo, c'est mon rallye."
En ballottage défavorable après un mauvais choix de pneus mercredi matin, il avait rétabli la situation et avait perdu Jari-Matti Latvala (Ford WRT), son adversaire le plus dangereux, dès l'ES4, suite à la sortie de route de l'incorrigible finlandais. Il avait bouclé la première journée avec plus d'une minute de marge sur Petter Solberg (Ford WRT) et Dani Sordo (Mini WRC), sans certitude pour la suite. L'ES12 et son choix de pneus compliqué, vendredi après-midi, avait consacré l'organisation française et doublé les écarts avec l'Espagnol et le Norvégien. C'est en leader épanoui, "heureux", qu'il avait passé en revue samedi le col de Turini de nuit et sa foule enthousiaste, pour la première fois depuis 2002.
"C'est génial de débuter la saison comme ça", s'est exclamé le plus grand rallyman de tous les temps. "Il y avait une super ambiance hier, avec beaucoup de supporters, de fans. Le Turini a été un moment génial hier. La totalité des points dans la power stage, c'est incroyable ! 28 points, c'est un début de championnat parfait. Le Monte-Carlo, c'est mon rallye."
Le cadeau de Delecour à Savignoni
Citroën WRT, désormais dirigé par le Belge Yves Matton, a donc installé son champion dans sa position préférée, celle de n°1 mondial, et complété son total Constructeurs (37 points) grâce à la 4e place de son nouveau venu, Mikko Hirvonen. Mini WRC et Ford WRT ont intercalé Dani Sordo et Petter Solberg mais accusent déjà un retard non négligeable, avec respectivement 24 et 15 points. Chez Mini, les 24 points sont apportés par l'Espagnol, déjà 2e au Rallye de France l'an passé, et l'espoir français Pierre Campana, pilote FFSA, classé 7e, mais à plus de 8 minutes quand même.
Ce Rallye Monte-Carlo d'excellente facture, même si certains regretteront l'absence de neige dans le Turini, aura montré le talent du Russe Evgeniy Novikov (Ford M-Sport), 5e à 21 ans, et l'enthousiasme et toujours débordant de François Delecour, à 49 ans. Super 6e, le lauréat français de l'édition 1994 a laissé dimanche le volant de sa Ford Fiesta à son copilote Dominique Savignoni, qui vivait son dernier rallye.
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