5e victoire historique pour Sébastien Ogier (Ford)

Quintuple champion du monde en titre, Sébastien Ogier (Ford WRT) a signé une première historique dimanche en remportant le Rallye Monte-Carlo pour la cinquième année consécutive. Jamais un tel exploit n'avait été réalisé, même par Sébastien Loeb, auteur d'un record de sept succès princiers sur trois périodes distinctes (2003-2005, 2007, 2012, 2013), en raison notamment de la mise hors-championnat du monde de l'épreuve de 2009 à 2011.

Leader de l'ES1, disputée jeudi soir, à l'ES17, lancée dimanche à mi-journée, Sébastien Ogier est ainsi devenu le troisième pilote de l'histoire du WRC à mener un Monte-Carlo de bout en bout après Sandro Munari (1975) et Sébastien Loeb (2005, 2007). C'est aussi sa 41e victoire en WRC.

Rapidement aux prises avec son ancien coéquipier Ott Tänak (Toyota WRT) suite à la sortie de route du Belge Thierry Neuville (Hyundai MST) dans l'ES1, retardé de plus de 4 minutes et finalement classé 5e, Sébastien Ogier (Ford WRT) aura connu une seule véritable alerte en perdant 20 secondes dans un tête-à-queue dans l'ES7. "Un peu malade" et "fatigué" après une nuit difficile, il a vécu vendredi sur son avance et finit la journée avec une marge ténue sur l'Estonien.

Mais il a su en remettre un coup - décisif - samedi matin en collant 1'18"4 à son plus proche rival, Ott Tänak (Toyota WRT), dans l'ES9. Un petit chef d'œuvre qu'il a transformer en victoire historique en gérant la suite. Jusqu'à la power stage, qu'il a achevé avec le point de la 5e position, sans trop s'occuper du baroud d'honneur du Britannique Kris Meeke (Citroën WRT), crédité du bonus de 5 points pour son meilleur chrono.

Cependant, cette spéciale finale aura apporté un changement dans le Top 5, Thierry Neuville (Hyundai MST) gagnant deux positions, sur Efyn Evans (Ford WRT) et le fautif Essapeka Lappi (Toyota WRT). Une maigre consolation quand même pour la firme sud-coérenne qui alignait trois i20 avec des ambitions élevées.