La FIA renonce à la super power stage

Un rallye du Championnat du monde ne se résumera pas l'an prochain à deux jours en demi de compétition précédent une "finale" dans une ultime spéciale - une super power stage en quelque sorte - désignant le vainqueur. Le Conseil mondial du Sport automobile de la Fédération internationale de l'Automobile, réuni vendredi à Pékin, a rejeté cette idée et dans l'immédiat tout projet de reformatage d'une compétition en crise médiatique grave, faute d'accepter de vendre ses droits à un prix raisonnable, et de se rendre visible et compréhensible du grand public.

Au moment où les constructeurs prouvent leur foi en le WRC (Citroën, VW, Hyundai, Ford et probablement bientôt Toyota), la FIA a jugé trop risquée d'opérer des modifications radicales qui se révèleraient une mauvaise réponse à la crise d'identité. Ordre de passage des pilotes le premier jour dans les spéciales, restriction ou interdiction de l'accès aux chronos des adversaires (les "splits") au volant ou distribution de points à la fin de chaque étape, tout était sujet à reconsidération.

Le promoteur du WRC soutenait cette réforme et avait obtenu le soutien unanime des conctructeurs mais pas celui des pilotes, qui déploieraient de ne pas être écoutés, au premier rang desquels le champion du monde en titre, Sébastien Ogier (VW).

"La proposition présentée par la Commission WRC concernant le format des épreuves a été retourné à la Commission pour révision", a indiqué un porte-parole au magazine Autosport.