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Mondiaux Moscou : Lavillenie se plaint de l'organisation

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/08/2013 à 00:20 GMT+2

"Désabusé et désemparé", Renaud Lavillenie a pointé du doigt l’organisation de la finale de la perche. Déçu par sa médaille d’argent et battu par Raphael Holzdeppe, le Français a visiblement été gêné dans sa course d’élan tout au long du concours.

2013 Mondiaux Moscou Renaud Lavillenie

Crédit: AFP

Les plus pessimistes diront que la seule chance tricolore de décrocher une médaille d’or à Moscou s’est définitivement envolée lundi soir. Ils ont peut-être raison. A Pierre-Ambroise Bosse, Mahiedine Mekhissi Benabbad ou encore Teddy Tamgho de faire mentir les défaitistes. Renaud Lavillenie a lui terminé ses Mondiaux avec de l’argent autour du cou. Très déçu, mais moins qu’en 2009 et 2011 où il avait soldé Berlin et Daegu par deux médailles de bronze.
Grandissime favori de l’épreuve, le Clermontois n’a pas été en mesure de rééditer l’exploit accompli à Londres un an plus tôt. De l’autre côté de la Manche, il avait été poussé dans ses derniers retranchements une première fois par Björn Otto et Raphael Holzdeppe. Au terme d’un suspense hitchcockien, tout s’était bien terminé. Lundi, ce n’a pas été le cas. "Ce soir, c'était vraiment dur. Je n'ai jamais trouvé mes sauts, mes sensations, mes réglages. Ce n'est pas une question de forme ou de pression, a-t-il avoué ne voyant pas forcément tout noir le tableau. On ne répète jamais assez que la perche est une discipline aléatoire. Il a fallu que je me batte et je suis vraiment content d'être allé chercher cette médaille."
53 mètres à Londres, 42 mètres à Moscou
S’il a reconnu avoir "commis des erreurs" à Daegu, il n’a rien à se reprocher à Moscou. "A 5,96 m, c'est moi qui fais le meilleur saut mais ça ne voulait pas, explique-t-il. L'argent est une consolation par rapport à ça."  Que lui a-t-il manqué alors pour devenir le premier Français champion du monde de la discipline ? Lavillenie a tout de suite compris ce qui n’allait pas : "Je ne veux pas chercher d'excuse mais je me sens désabusé et désemparé. On avait 42 mètres pour s'élancer, contre 53 je crois par exemple à Londres."
Autres éléments perturbateurs, des traits et des fils sur le sol qui ont visiblement gêné sa course d’élan. "On aurait pu aussi nous mettre une barrière de steeple ! Je ne trouve pas ça normal dans un stade de ce type-là", regrette-t-il tout en saluant (tout de même) la performance de son bourreau de 23 ans : "Ce que fait Holzdeppe, il ne faut pas le négliger. Il a passé ses sauts au premier essai. Mais au final, il n'a pas sauté plus haut que moi. Et à 5,96 m, c'est moi qui suis le plus proche de passer. Je n'ai pas l'impression de m'être fait battre, plutôt celui de ne jamais être dedans. J'ai tenté de forcer le destin, mais ça n'a pas voulu".
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