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Finale de rêve entre Villeurbanne et Monaco en Leaders Cup

ParAFP

Publié 18/02/2017 à 22:41 GMT+1

LEADERS CUP - Après Villeurbanne, Monaco a rallié la finale pour offrir une superbe affiche entre le tenant du titre et actuel leader de la ProA et le champion de France en titre.

Billy Ouatara (Monaco)

Crédit: Panoramic

L'événement n'a jamais aussi bien porté son nom. Un affrontement entre Monaco, tenant du titre et actuel leader de la ProA, et Villeurbanne, champion de France en titre : l'affiche de la finale de la Leaders Cup ne pouvait pas être plus belle, avec l'espoir pour les Monégasques d'un inédit doublé.
En battant difficilement Nanterre (81-76) en demi-finale, Monaco est devenue la première équipe depuis Le Mans en 2014 à atteindre pour la deuxième fois consécutive la finale de la compétition de mi-saison regroupant les huit meilleurs de la phase aller. Mais les joueurs de la Principauté veulent plus que cela: ils visent le doublé qu'aucune équipe n'a réussi à réaliser depuis la renaissance de la compétition en 2003. Dans leur long week-end à Disneyland, les tenants du titre ont maîtrisé leur quart de finale contre Gravelines, mais ont toutefois été bousculés.
Samedi, les joueurs de Zvezdan Mitrovic avaient le match en mains, mais se sont compliqués la tâche à la fin du 2e quart-temps. Ils ont perdu le fil après une altercation entre Niklas Caner-Medley et Brian Conklin, permettant à Nanterre de revenir dans une rencontre prise par le mauvais bout. Derrière au score à l'entrée du dernier quart-temps (59-56), les Rouges se sont montrés plus agressifs en défense pour sauver in extremis un succès qui a bien failli leur échapper, à l'image du dunk raté du Francilien Mathias Lessort dans la dernière minute qui aurait permis à son équipe de prendre la tête.

Villeurbanne impressionne

En finale, Monaco devra élever son niveau de jeu et se méfier d'une impressionnante équipe villeurbannaise, qui a réalisé deux démonstrations à Disney: vendredi en quarts de finale contre l'actuel 2e de ProA, Chalon-sur-Saône (80-62) et samedi contre le 3e de ProA, Pau-Orthez (94-80).
"On était sur le même niveau que vendredi. On est capable de jouer sur 40 minutes à un vrai niveau. Il n'y a plus de déchets, et la concentration est là. Il va maintenant falloir continuer, on devra être à 100% de nos moyens", a commenté JD Jackson, l'entraîneur des champions de France.
Avec son jeu fait de nombreuses passes et d'un rythme élevé, l'Asvel a remis les pendules à l'heure après une première moitié de saison mi-figue, mi-raisin, avec un ratio à peine positif de 10 victoires pour 9 défaites. "On a voulu envoyer un message dans ces trois matches. On essaie d'évoluer plus en équipe. Dans les derniers matches, nos faiblesses étaient en défense, dans les rebonds et dans les un contre un. Je pense que l'on apprécie le jeu", s'est félicité Walter Hodge, meilleur marqueur villeurbannais samedi (18 points).
En deux rencontres, ils ont réussi à museler les deux meilleurs joueurs adverses, John Roberson côté Chalon et DJ Cooper pour Pau. La profondeur de banc de Monaco est cependant bien plus importante que celle de Pau ou de Chalon-sur-Saône. "Ce sera une guerre, une finale, une vraie, à condition d'être prêt et de garder les mêmes intentions", a prévenu JD Jackson. L'Asvel court après le titre de la Leaders Cup depuis 2010, et sa seule finale gagnée contre Orléans. La finale sera l'occasion de voir s'affronter les deux frères Sy, Amara pour Monaco et Bandja pour l'Asvel.
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