Eurosport
Euroligue | Vainqueur de Zalgiris Kaunas, Villeurbanne renoue avec la victoire, Monaco s'incline sur le fil au Pirée
Par
Publié 04/01/2024 à 23:39 GMT+1
Villeurbanne a signé sa troisième victoire de la saison en Euroligue, contre Zalgiris Kaunas (93-79), jeudi lors de la 19e journée. L'ASVEL, toujours dernière mais victorieuse pour la première fois après dix défaites continentales, offre ainsi un peu de répit à son coach, Gianmarco Pozzecco. Au Pirée, Monaco a fait une mauvaise opération face à l'Olympiakos (75-73) dans l'optique des quarts.
Timothé Luwawu-Cabarrot lors de Asvel - Zalgiris Kaunas en Euroligue, le 4 janvier 2024
Crédit: Getty Images
Villeurbanne a remporté jeudi sa troisième victoire de la saison en Euroligue aux dépens du club lituanien de Zalgiris Kaunas 93 à 79 dans sa salle de l'Astroballe lors de la 19e journée. Ses deux précédents succès de la saison ayant été obtenus à l'extérieur, l'ASVEL ne s'était plus imposé à domicile dans la compétition européenne depuis le 26 janvier 2023, soit 343 jours de disette.
Ce succès, dans un contexte lourd de rumeurs quant à l'avenir de son entraîneur italien Gianmarco Pozzecco, met fin à une série de dix défaites sur la scène européenne (16 au total). Mais le club français reste scotché à la 18e et dernière place de l'Euroligue.
C'est la deuxième fois de la saison que les Villeurbannais battent Kaunas, qu'ils avaient déjà défait à l'aller en Lituanie (91-88 le 2 novembre). L'autre succès de l'Asvel avait été acquis à Berlin face à l'Alba (73-68 le 15 novembre). Ces deux premières victoires en Euroligue étaient intervenues peu après l'arrivée de Pozzecco, qui a succédé le 27 octobre à TJ Parker pour un contrat de trois ans.
Le technicien italien de 51 ans n'était toutefois pas le premier choix du président Tony Parker, qui espérait initialement faire venir le Canadien Gordon Herbert, sélectionneur de l'Allemagne, championne du monde. Son arrivée avait cependant donné un second souffle, vite retombé. Car pour l'heure, le bilan de celui qui est également sélectionneur de l'Italie est assez faible avec 10 victoires en 24 matches toutes compétitions confondues (3 victoires, 12 défaites en Euroligue; 7 v, 2 d en championnat de France).
"C'est le business, je sais comment ça marche"
A sa décharge, "Il Poz'", qui a rapidement demandé le départ du meneur-arrière Frank Jackson, réclame de son côté des renforts qu'il n'a toujours pas obtenus. Son effectif vieillissant ne dispose pas du tout des arguments nécessaires pour lutter en Euroligue, contraignant le technicien italien à limiter les rotations (dix joueurs seulement ont été utilisés jeudi). "Je répète que nous avons besoin d'une aide pour avancer. Je fais de mon mieux et je reste du côté de mon club. Je ne lâcherai pas", a-t-il réaffirmé lors de la conférence de presse.
Fort de cette victoire, l'Asvel, qui retrouvait pour l'occasion sa salle de l'Astroballe faute de remplir suffisamment sa toute nouvelle LDLC Arena de Décines-Charpieu (OL Vallée, 12.000 places), peut toutefois retrouver un peu de confiance et espérer décoller, enfin, sur les deux prochaines journées avec les réceptions à venir de l'Etoile rouge de Belgrade (14e) et de l'Alba Berlin (17e).
Ces deux prochains matches, programmés le 9 puis le 12 janvier, pourraient décider du sort de Pozzecco et de l'éventuelle promotion de l'un de ses assistants, le Français Pierric Poupet. "Je comprends. C'est le business. Je sais comment ça marche. Je ne me suis jamais plaint depuis le début mais il faut continuer à travailler. Je suis prêt à respecter les décisions que prendra le club", a dit le technicien italien, assurant "ne jamais travailler en pensant à (son) futur)".
Face au Zalgiris, les Villeurbannais, toujours privés de Nando de Colo, blessé, ont bien maîtrisé la partie, remportant chacun des quatre quarts-temps (23-17, 28-26, 21-16, 21-20) avec notamment les très belles performances de Timothé Luwawu-Cabarrot (27 pts), Youssoupha Fall (22 pts) ou encore Paris Lee (22 pts).
"Nous méritons cette victoire, de gagner un match d'Euroligue car nous avons été si proches plusieurs fois de l'emporter. On souffrait depuis un moment", a conclu Pozzecco.
La Roca Team a longtemps mené
Monaco a concédé sa deuxième défaite d'affilée en Euroligue en s'inclinant jeudi au Pirée face à l'Olympiakos (75-73) et réalise une mauvaise opération à l'issue de la 19e journée de la compétition européenne. Cette nouvelle défaite face à un concurrent direct pour l'accession aux quarts de finale tombe mal pour la Roca Team, déjà battue mardi par le Maccabi (93-83) à Belgrade.
Les deux équipes qui lorgnent le Final Four du mois de mai à Berlin se sont livré un combat épique, mais l'Olympiakos, transcendé par l'ambiance étouffante de sa salle, a eu le dernier mot. Car Monaco, qui a fait la course en tête la majeure partie de la rencontre, chute à la 10e place du classement avec désormais 10 succès pour 9 défaites; l'Olympiakos remonte au quatrième rang (11V-8D). Mais Monaco a gâché de nombreuses opportunités, par des pertes de balles inutiles et des lay-ups faciles non convertis qui ont offert les munitions aux Grecs. Ils ne s'en sont pas privés, et sur l'une d'entre elles Alec Peters a sorti un tir primé pour remettre les deux équipes à parité à 6 minutes 45 sec du terme (62-62).
Malgré un bon Mam Jaiteh, en mode scoreur inattendu (14 pts), la Roca Team n'a pas confirmé sa victoire du match aller 85-77 où Mike James avait rayonné, lors de la 11e journée sur le Rocher. Jeudi soir, "Magic" Mike a été limité à un famélique 4/14 aux tirs pour 10 petits points seulement, laissant le costume de héros à ses adversaires Alec Peters et Isaiah Canaan, auteur de 14 et 16 points. Les hommes de Sasa Obradovic devront rebondir rapidement pour enclencher une série vertueuse, et ce, dès mardi à domicile contre Vitoria.
Sur le même sujet
Publicité
Publicité