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NBA : Rondo, Stoudemire, D.Williams : les joueurs susceptibles d’être transférés cette saison

ParBasketSession

Mis à jour 22/10/2014 à 16:02 GMT+2

La saison n'a pas encore débuté que certains joueurs sont potentiellement transférables, dans des équipes qui aimeraient bien voir les playoffs. Rajon Rondo, Amare Stoudemire ou encore Deron Williams pourraient bien changer d'air.

Rajon Rondo

Crédit: AFP

Josh Smith (Detroit Pistons)

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Josh Smith.

Crédit: AFP

Nous n’échapperons pas aux rumeurs d’un transfert de Josh Smith cette saison. No way. Même si le site Basketball Insiders a publié aujourd’hui un article dans lequel une source confirme la volonté des Pistons de conserver Smith, il est fort probable que les rumeurs à son sujet circulent à nouveau sur la toile d’ici quelques semaines.
L’ancienne équipe dirigeant des Pistons a offert 54 millions sur quatre ans à l’ailier à tout faire lors de l’été 2013 en espérant que le vétéran puisse s’imposer comme l’âme de la franchise. Son association avec les jeunes intérieurs prometteurs Andre Drummond et Greg Monroe a tourné au désastre – Smith a envoyé brique sur brique tout au long de la saison – et ces mêmes dirigeants ont ainsi cherché à s’en séparer moins de six mois après l’avoir recruté. En vain.
Joe Dumars a quitté le navire et Stan Van Gundy est désormais aux commandes (coach et président de la franchise). Le tacticien moustachu a déjà annoncé son intention de limiter les séquences avec les trois grands (Drummond, Monroe et Smith) sur le parquet. Il y a un homme de trop, cela saute aux yeux. Même si Josh Smith demeure un formidable all-around player, surtout lorsqu’il est utilisé comme un ailier-fort, plusieurs éléments laissent à penser que les Pistons préféreraient garder Greg Monroe : a) Monroe est plus jeune (24 ans, Smith va fêter ses 29 bougies prochainement) b) Josh Smith est grassement payé jusqu’en 2017 c) Monroe peut refuser n’importe quelle offre de transfert tout au long de la saison étant donné qu’il a accepté et signé la qualifying offer des Pistons.
Transférer Smith serait une manière de libérer de l’espace – autant sous le Cap que sur le terrain – afin de prolonger Monroe en juillet prochain et de l’associer à Andre Drummond afin de former l’une des raquettes les plus prometteuses de la ligue. Smith est un joueur talentueux et il ne serait pas autant ciblé par les railleries si les anciens dirigeants des Pistons ne l’avaient pas surévalué. Reste à savoir quelle franchise sera prête à récupérer un joueur avec un salaire à huit chiffres annuels jusqu’en 2017…
Destination(s) potentielle(s) : Sacramento Kings
Les Kings ont déjà essayé d’enrôler Josh Smith et ce malgré son contrat la saison passée. Les négociations n’ont pas abouti mais s’il y a bien une équipe prête à casser une partie de son effectif pour récupérer un All-Star ou un quasi-All-Star, c’est Sacramento.

Kevin Martin (Minnesota Timberwolves)

Les Minnesota Timberwolves ont pris une nouvelle direction et un énième nouveau départ cet été en se séparant de son meilleur joueur, Kevin Love, pour accueillir Andrew Wiggins (et Anthony Bennett). La franchise est en reconstruction – même si l’arrivée de Thaddeus Young en l’échange d’un premier tour de draft laisse penser le contraire – et certains joueurs vont en faire les frais. Chase Budinger aurait déjà été placé sur la liste des joueurs disponibles si l’on se fie aux rumeurs et il ne sera sans doute pas le seul.
Kevin Martin a 31 ans. Il a déjà cumulé des statistiques au sein d’une équipe faible. Il a déjà connu les plans de reconstruction. Mais il a aussi fréquenté une franchise ambitieuse au sein de laquelle il occupait un rôle de joker offensif en sortie de banc. Et si son passage au Thunder était le reflet de la vraie place de l’ailier longiligne en NBA ? Martin est un titulaire indiscutable à Minnesota (19 pts par match l’an passé) mais il l’était au sein d’une équipe désirant accéder aux playoffs. Il était censé entourer Kevin Love.
Maintenant que le All-Star est parti, quel est son rôle ? Il n’est pas réputé pour son leadership et on ne l’imagine pas guider les jeunes pousses des Wolves. Martin fait de l’ombre à des joueurs prometteurs comme Zach LaVine ou Glenn Robinson III, ce qui pourrait éventuellement pousser les dirigeants de Minnesota à s’en séparer. Si jamais la franchise manque son début de saison et occupe les dernières places de la Conférence Ouest, le vétéran ne sera plus d’une grande utilisé à Flip Saunders. Son contrat court jusqu’en 2017 (la dernière année est en option) mais il n’est pas excessivement élevé (21 millions sur trois ans) surtout que le Salary Cap devrait exploser prochainement. Une occasion à saisir pour un contender en manque d’adresse et de scoring en sortie de banc ou sur les ailes.
Destination(s) potentielle(s) : Un contender à la recherche d’un scoreur extérieur. Pourquoi pas les Los Angeles Clippers ?
Autre possibilité : Nikola Pekovic, en concurrence avec le jeune Gorgui Dieng. Son contrat (encore 48 millions de dollars sur quatre ans) pourrait cependant constituer un frein dans les éventuelles négociations.

Rajon Rondo (Boston Celtics)

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Rajon Rondo

Crédit: AFP

Nous avions déjà cité Rajon Rondo dans notre preview consacrée au même sujet la saison dernière et les Celtics ne l’ont finalement pas transféré même si le nom du meneur All-Star a circulé dans les rumeurs tout au long de la saison, avant et après la draft, etc. Boston est en reconstruction et Danny Ainge n’est pas parvenu à récupérer Kevin Love.
Le plan A du dirigeant, à savoir recruter une autre star susceptible d’épauler Rondo et ainsi de permettre aux Celtics d’être à nouveau compétitifs, a échoué. Même si les verts et blanc sont légendaires, la franchise du Massachussetts n’attire pas les principaux free agents et les dirigeants doivent se montrer ingénieux afin de récupérer une star sur le marché des transferts. Maintenant que Love a rejoint les Cavaliers, aucun des vingt meilleurs joueurs de la ligue ne semble disponible. Place donc au plan B : la reconstruction par la draft.
Depuis les départs de Doc Rivers, Paul Pierce, Ray Allen et Kevin Garnett, Rajon Rondo a toujours fait part de son enthousiasme au sujet de sa franchise. Mais la star va sur ses 29 ans (en février prochain) et il aborde la meilleure période de sa carrière au moment où les Celtics abordent plusieurs années de reconstruction. Il y a comme une certaine incompatibilité entre le projet de la franchise et les intentions du joueur. Le meneur a été sacré champion dès sa deuxième saison en NBA et on l’imagine mal patienter quelques années avant de jouer à nouveau les playoffs.
Les Celtics vont devoir faire un choix car la fidélité de Rajon Rondo sera bientôt mise à l’épreuve. Il sera free agent à la fin de la saison avec donc la possibilité de signer dans n’importe quelle franchise. Les dirigeants prendront-ils le risque de le laisser filer sans contrepartie ? Peuvent-ils renforcer l’équipe suffisamment pour le convaincre de rester ? Est-ce vraiment anodin si les Celtics ont drafté Marcus Smart, un meneur prometteur, tout en prolongeant Avery Bradley ? Rondo a-t-il réellement l’intention de s’inscrire dans la durée à Boston ? Quid des sirènes new-yorkaises et californiennes des Knicks et des Lakers ?
Destination(s) potentielle(s) : Une franchise susceptible de le convaincre de prolonger à la fin de la saison : les New York Knicks, les Los Angeles Lakers ou les Houston Rockets. Les Sacramento Kings si jamais les dirigeants veulent frapper un grand coup. Une franchise prête à mettre le prix aussi, à savoir un tour de draft au minimum mais aussi des jeunes joueurs prometteurs.
Autre possibilité : Jeff Green navigue lui aussi en eaux troubles. Attendu comme l’un des cadres de la franchise, il a réalisé une saison en demi-teinte. C’est un joueur talentueux et intéressant mais il manque cruellement de constance. Les Celtics pourraient chercher à s’en débarrasser.

Ben McLemore (Sacramento Kings)

Ben McLemore a été drafté en septième position en juin 2013 et il a même longtemps été annoncé comme l’un des candidats au first pick. Mais soyons honnêtes : la cuvée de rookies cette saison-là est sans doute l’une des plus faibles de l’histoire de la ligue. L’ancien joueur de Kansas est un arrière talentueux et ses statistiques lors de sa première saison ne reflètent pas son potentiel (8,8 pts de moyenne). Il n’est pas parvenu à s’imposer comme un titulaire indiscutable au sein d’une équipe faible mais il a toujours la cote auprès de nombreux dirigeants au sein de la ligue.
En juin dernier, les Sacramento Kings ont drafté Nik Stauskas, un autre arrière qui sera directement en concurrence avec Ben McLemore. Au-delà du fait que ce choix n’a aucun sens (Stauskas était le chouchou du propriétaire Vivek Ranadive…), on peut légitimement penser que son arrivée pourrait pousser l’un des deux vers la sortie dans les années à venir. Les dirigeants californiens seraient inspirés de profiter de la cote actuelle de McLemore pour essayer de l’échanger contre un joueur confirmé. On rappelle que les Kings ont pour objectif de disputer les playoffs et ils sont prêts à payer la Luxury Tax – et donc à absorber des gros contrats – pour récupérer des joueurs d’impact. Ben McLemore semble donc être une monnaie d’échange idéale.
Destination(s) potentielle(s) : Boston ou Sacramento. Ou toute autre équipe prête à lâcher un joueur confirmé en l’échange d’un jeune talent.
Autre possibilité : Derrick Williams, deuxième choix de la draft 2011, a déjà été échangé une fois au cours de sa carrière mais il ne semble pas à sa place à Sacramento. L’ailier a un talent certain mais il n’a pour l’instant pas porté les couleurs d’une franchise susceptible d’exploiter au mieux ses qualités.

Deron Williams (Brooklyn Nets)

Deron Williams n’est plus que l’ombre de « D-Will », le meneur fantasque qu’il était au Jazz. Les blessures à répétition à la cheville ont pris le dessus sur le talent du bonhomme. Il vient de fêter ses 30 ans mais il en parait déjà trois ou quatre ans de plus. Même s’il a connu des bons passages au cours des dernières saisons, il n’a plus l’étoffe d’un All-Star et encore moins d’un joueur titulaire d’un contrat à plus de 20 millions de dollars la saison.
Les Brooklyn Nets espèrent encore que Deron Williams retrouve toutes ses sensations. Si jamais ce n’est pas le cas, il sera peut-être placé sur la liste des transferts dès le début de la saison. On peut se demander quelle équipe serait prête à miser sur un meneur blessé et sous contrat jusqu’en 2017. A l’inverse, si jamais il retrouve son niveau All-Star (ou presque), sa valeur sera au plus haut… mais les Nets vont-ils oser le transférer s’il est performant ? C’est là tout le dilemme.
Destination(s) potentielle(s) : Une équipe prête à prendre des risques… Sacramento, again ?

Amar’e Stoudemire (New York Knicks)

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2010 NBA New York Knicks Amare Stoudemire

Crédit: AFP

Supporteurs des New York Knicks, sachez que le contrat gargantuesque d’Amar’e Stoudemire approche enfin à son terme. Enfin ! A la fin de la saison, l’ancienne superstar des Phoenix Suns sera libre de signer où bon lui semble. C’est donc l’occasion idéale pour le transférer et essayer de récupérer une quelconque contrepartie (deuxième tour de draft, etc).
Sans ses blessures, Amar’e Stoudemire aurait pu s’inscrire dans la lignée des stars à avoir porté les couleurs oranges et bleus des Knicks. Ses genoux défaillants en ont décidé autrement. « STAT » a été plutôt bon lorsqu’il a été aligné sur le terrain la saison dernière mais son association avec Carmelo Anthony n’a jamais fonctionné. Si l’on ne connait pas encore les intentions précises de Phil Jackson au sujet de Stoudemire on peut penser que sa situation contractuelle suffira à faire de lui l’un des candidats à un trade en cours de saison.
Destination(s) potentielle(s) : Philadelphie. Les Sixers ont besoin d’absorber un gros contrat afin d’atteindre la masse salariale minimum imposée par la ligue. Sam Hinkie doit bien avoir un second tour de draft à lâcher en l’échange de Stoudemire.
Autre possibilité : Andrea Bargnani. Le contrat de l’italien (12 millions de dollars) expire à la fin de la saison et il n’est pas parvenu à s’imposer à New York.

Eric Gordon (New Orleans Pelicans)

C’est presque un running gag. Les ex-Hornets ont cherché à transférer Eric Gordon depuis le jour où ils se sont alignés sur l’offre des Phoenix Suns – 58 millions sur quatre ans – afin de le conserver. Prometteur aux Los Angeles Clippers, l’arrière a été gêné par diverses blessures – dont un grave pépin au genou – et il n’a jamais su retrouver le niveau qui était le sien en Californie (22 pts de moyenne dans sa dernière année avec LA).
Il n’est pas un leader à New Orleans et son profil est similaire à celui de Tyreke Evans (Gordon est tout de même un meilleur shooteur extérieur). Les Pelicans n’ont pas encore trouvé la bonne formule mais il se pourrait bien que l’un des deux arrières soient priés de faire ses valises d’ici la fin de la saison, d’autant plus si la franchise prend du retard à l’allumage.
Destination(s) potentielle(s) : Une équipe prête à miser sur un arrière doué mais souvent blessé et sous contrat jusqu’en 2016. Pas simple, hein.
Autre possibilité : Austin Rivers. Moins cher qu’Eric Gordon, le « fils de » ne s’est pas encore imposé en NBA. Pas vraiment meneur, pas vraiment arrière, il cherche encore sa place.
Nous aurions pu citer aussi O.J. Mayo, Ersan Ilyasova, Gerald Wallace, etc.
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