San Antonio frappe fort

Toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus fort? Déjà impressionnant, l'effectif des Spurs vient de recevoir, en deux jours, le renfort de Nick Van Exel et surtout de Michael Finley, l'arrière de Dallas. Deux renforts de choix pour Duncan, Park

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Crédit: Eurosport

Michael Finley a choisi. Libre de tout contrat, le joueur de Dallas était courtisé par de nombreuses franchises et pas des moindres. San Antonio, Phoenix, Miami et Minnesota étaient sur les rangs, mais ce sont finalement les Spurs qui ont arraché le morceau, alors que le Heat, jusqu'en début de semaine, semblait mieux placé pour s'attacher ses services.
Finley a ressenti l'appel classique du jeune trentenaire qui n'a encore rien gagné. Désireux de remporter enfin une bague de champion, il était finalement logique que son choix se porte sur les Spurs. "Toutes les équipes qui l'ont contacté lui offraient la possibilité de lutter pour le titre. A ce stade de sa carrière, c'est capital", a expliqué l'agent du joueur, Henry Thomas.
Une option sage
A 32 ans, Michael Finley sait que ses meilleures années sont derrière lui. Ses statistiques personnelles n'ont cessé de chuter ces dernières saisons, passant de 22,6 points par match en 2001 (son record) pour finir à 15,7 points par rencontre en 2004-2005. Nettement moins influent au fil des ans, il avait laissé les clés de la maison Dallas à Dirk Nowitzki. Il était également devenu moins explosif qu'à ses débuts, devenant essentiellement un jump shooter.
S'il ne peut plus porter une équipe (mais il n'aura pas à le faire), l'ancien All Star n'en reste pas moins un joueur de premier plan. Pour les Spurs, c'est donc un gros coup. Pour Finley, c'est une option sage. Il va perdre du temps de jeu, mais gagnera sans doute plus de matches. Dans un secteur extérieur déjà très fourni, où Brent Barry, Bruce Bowen et surtout Manu Ginobili jouent déjà un rôle essentiel, Finley devrait se voir offrir une vingtaine de minutes par match. Guère plus.
Un sacré changement pour l'ancienne star de l'université du Wisconsin, qui fut ces dernières saisons un des joueurs les plus assidus à plus de 40 minutes par partie. "L'important sera d'arriver en playoffs au sommet de sa forme. Je sais que Gregg Popovich le considère comme une option importante de sa future équipe pour remporter un nouveau titre", assure son agent.
Parker pas contrarié
A l'évidence, San Antonio sera très difficile à battre l'an prochain. Avec un Tim Duncan toujours aussi dominateur, les progrès constants de Parker et Ginobili et une profondeur d'effectif sidérante, les Texans font peur. Lundi, un autre vétéran, lui aussi ancien participant du All Star Game (en 1998), avait rejoint le champion en titre. Nick Van Exel, 33 ans, sera la doublure de Tony Parker.
Le Français voit plutôt d'un bon oeil ce qu'il considère comme un soutien davantage que comme un concurrent. "Ça ne me dérange pas, au contraire, je vais apprendre, c'est un bon meneur", note le meneur tricolore. "Nous ne sommes pas en concurrence directe. Il peut aussi occuper le poste d'arrière et on peut jouer en même temps. De toute façon, ils pouvaient amener n'importe qui, il n'y a pas de problème, c'est ça le basket, il y a de la concurrence", sourit TP.
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