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Golden State - Houston et Atlanta - Cleveland : des finales de Conférence au goût de nouveauté

ParAFP

Mis à jour 19/05/2015 à 14:56 GMT+2

NBA - Golden State - Houston, à l'Ouest, et Atlanta - Cleveland, à l'Est, sont les affiches des finales de Conférence 2015. Sevrés de grandes heures depuis des années, quand ce n'est pas depuis des décennies, ces quatre-là réussissent une saison de feu et sont arrivés dans le dernier carré le plus logiquement du monde.

Curry monte au panier face à Harden lors de Golden State - Houston

Crédit: AFP

Le dernier carré des playoffs 2015 est historiquement inattendu : à eux quatre, Golden State, Houston, Atlanta et Cleveland ne pèsent que quatre titres NBA et avaient disparu de ces hauteurs depuis des années. Voire plus. Mais les finales de conférence, qui débutent mardi soir en Californie, répondent à une certaine logique: elles réunissent les quatre meilleures équipes de la saison régulière, les trois meilleurs joueurs de la saison Stephen Curry, James Harden et LeBron James et quatre entraîneurs au pedigree incontesté.

Conférence Ouest : Golden State - Houston

Curry contre Harden, le MVP et son dauphin se retrouvent
Stephen Curry a été élu haut la main meilleur joueur de la saison 2014/2015. Le meneur de jeu de Golden State est l'une des raisons de l'impressionnante saison des Warriors avec son adresse diabolique au tir, en particulier à trois points, et son esprit résolument offensif. James Harden a terminé à la 2e place de la consultation pour le trophée de MVP, mais se considère comme le joueur ayant le plus contribué aux résultats de son équipe. "The Beard", épaulé par Dwight Howard qui a longtemps fait défaut en saison régulière, tient l'occasion de mettre tout le monde d'accord.
Mais les statistiques ne plaident pas en sa faveur: Golden State a rencontré Houston à quatre reprises en saison régulière et s'est imposé quatre fois. Pire, Curry a chaque fois pris le meilleur sur Harden avec une moyenne de 25,8 points par match et 58% de réussite lors de ces quatre duels, contre 25,3 points et 42% de réussite à l'arrière des Rockets.
Kerr contre McHale, entraîneurs sans palmarès mais avec un sacré vécu
L'autre duel de la conférence Ouest oppose Steve Kerr à Kevin McHale. Pour sa première saison comme entraîneur, Kerr, 49 ans, a fait fort avec une saisons régulière sans précédent dans l'histoire de Golden State (67 victoires -15 défaites), une quasi-invincibilité à domicile (3 revers) et un style de jeu séduisant. Mais comme il l'a reconnu lui-même, son équipe "est toujours en phase d'apprentissage". Ancien coéquipier de Michael Jordan à Chicago et de Tim Duncan à San Antonio, Kerr a l'expérience de cinq titres NBA: saura-t-il la transmettre à ses joueurs ?
Depuis qu'il est en poste à Houston (2011), McHale, 57 ans, a réussi à faire franchir à son équipe un palier supplémentaire chaque saison: l'ancien coéquipier de Larry Bird à Boston, triple champion NBA, a modelé son équipe à l'image du joueur qu'il était: physique et accrocheur, si bien que les Rockets, face aux Clippers, sont devenus la 9e équipe de l'histoire à se qualifier après avoir été menée 3-1.
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Steve Kerr

Crédit: Panoramic

Conférence Est : Atlanta - Cleveland

Un collectif contre LeBron James
Sans faire injure à Kyle Korver, Al Horford ou DeMarre Carroll, ils ne font pas partie des stars de la NBA. Mais qu'importe : la force d'Atlanta, c'est son collectif, sa solidarité en défense et l'absence d'un joueur à l'égo surdimensionné, le tout orchestré par Mike Budenholzer, ancien adjoint de Gregg Popovich à San Antonio, élu entraîneur de l'année.
A Cleveland, le patron, c'est LeBron James. Pour son retour dans l'Ohio, "King James" a tenu parole: les Cavaliers retrouvent la finale de conférence après six ans d'absence. Le double champion NBA et quadruple MVP dispute sa cinquième finale de conférence consécutive. Avec la fin de saison prématurée de Kevin Love, les pépins physiques de Kyrie Irving et le manque d'expérience et les décisions contestables de David Blatt, l'entraîneur arrivé l'été dernier après avoir fait toute sa carrière en Europe, "LBJ", 30 ans, a la pression, mais il aime ça: "Je ne suis pas et ne serai jamais un outsider", a-t-il lancé.
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