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NBA - Saison 2014-2015 : Blake Griffin (Los Angeles Clippers) s'est amélioré, à lui de confirmer

ParBasketSession

Mis à jour 01/10/2014 à 18:15 GMT+2

Troisième au classement du MVP la saison passée, Blake Griffin peut faire mieux. A LA, tout le monde le croit capable de mener l’équipe au sommet.

BASKET 2012 Los Angeles Clippers - Blake Griffin

Crédit: AFP

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Il sait juste dunker. Il n’a pas de shoot. Il est nul sur la ligne. Il ne vaut rien en défense. Voilà ce qu’on entendait de la bouche des détracteurs de Blake Griffin lors des ses premières saisons en NBA. Débarqué avec fracas dans la ligue en 2010 à coups de posters et d’actions spectaculaires, le joueur des Clippers ne devrait plus entendre les critiques formulées plus haut de sitôt.
"Quake" a épuré et fait évoluer son jeu. S’il a continué de dunker avec assiduité, on l’a nettement moins vu grimper sur ses adversaires et les humilier comme chaque saison avant celle-ci. A contrario, son travail au shoot, au lancer franc et en défense a porté ses fruits. Blake Griffin est encore loin d’être l’un des meilleurs intérieurs défensifs de la ligue, mais son positionnement et ses décisions en la matière n’ont plus rien à voir avec ce qu’il proposait auparavant.
A mi-distance, le All-Star est devenu un joueur plutôt fiable avec une adresse de 59%, un facteur déconcertant pour ses adversaires, qui ne savent plus s’il s’apprête à leur monter dessus ou à shooter confortablement. Enfin, là où les défenseurs faisaient constamment faute sur lui pour l’envoyer sur la ligne, ils y réfléchissent désormais à deux fois. De 52% en 2012, Griffin est passé à 66% en 2013 puis à 72% la saison passée (!) Plus fou encore, son envie de développer un "corner 3", soit la capacité de shooter à 3 points dans les coins histoire d’étoffer encore un peu sa panoplie offensive. On imagine la panique qui s’emparera des coaches adverses lorsqu’ils devront expliquer à leurs joueurs que le meilleur joueur adverse est indéfendable…
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DeAndre Jordan avec Blake Griffin, sous le maillot des Clippers.

Crédit: AFP

Même sa propension à en rajouter sur les contacts, voire à flopper tout court, qui agaçait un peu peu tout le monde, disparait petit à petit (si James Harden pouvait en prendre un peu de la graine). On peut aussi noter dans son top 10 de la saison, qu’il y a nettement plus de contres et de circus shots que par le passé, même si Kris Humphries a rejoint la caste des humiliés en bonne place derrière Kendrick Perkins et Timo Mozgov.

On doit sentir la poigne

A peine arrivé en Californie à l’été 2013, Doc Rivers a été époustouflé par l’éthique de travail et la motivation du garçon, qui passait plutôt pour un gars à la cool, plus désireux de faire des vidéos fun avec son pote DeAndre Jordan que de s’acharner à la salle pour devenir un jour le meilleur basketteur du monde.
C'est ce qu'il expliquait sur ESPN :
Le gars qui m’a le plus marqué quand je suis arrivé ici, c’est Blake Griffin. Je savais qu’il était capable de travailler mais pas à ce point. Durant l’été, il passe énormément de temps et donne beaucoup d’énergie pour améliorer son jeu. Rien ne vient intérférer avec sa motivation à cet instant et c’est selon moi un signe de maturité
Après une saison magnifique sur le plan individuel où il a fini troisième au classement du MVP derrière les extraterrestres Kevin Durant et LeBron James, on peut se demander si Blake Griffin en a encore en stock pour franchir un nouveau cap et les rejoindre dans le gang des caïds de la ligue. L’ancien de la fac d’Oklahoma n’a que 25 ans et c’est pourtant sur le plan du leadership qu’il est le plus attendu. Si Chris Paul répète à qui veut l’entendre que c’est "l’équipe de Blake", le meneur All-Star continue d’être celui dont l’influence est la plus visible sur et en dehors du terrain.
En play-offs notamment, on n’a pas assez senti la poigne de meneur d’hommes de Griffin en demi-finale contre Oklahoma City. Certes, le contexte au sein de la franchise était particulier, puisque l’équipe venait de subir de plein fouet le scandale autour de Donald Sterling. Mais aujourd’hui, "Papy Zinzin" n’est plus dans la place et Steve Ballmer fait entièrement confiance à son #32 pour incarner le présent et l’avenir de cette organisation. C’est cette saison et au-delà des simples statistiques, que Blake Griffin doit définitivement montrer qu’il est le patron. Les ambitions de titre des Clippers en dépendent.
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