Les Wolves stoppent les Blazers, Towns chef de meute : ce qu’il faut retenir de la nuit

La rencontre de la nuit était initialement prévue le 6 mars dernier. A l’époque, Timberwolves comme Trail Blazers étaient encore en course pour le dernier spot en playoffs à l’Ouest. Mais un parquet trop humide avait forcé la ligue à reporter le match. Un mois plus tard, seuls les coéquipiers de Damian Lillard, forts d’une série de six victoires de suite, peuvent encore prétendre à la huitième place synonyme de qualification. Les Wolves jouent pour du beurre, ou presque. Et pourtant ce sont eux qui ont fait preuve de détermination pour aller chercher la victoire.

"Nous ne voulons pas abandonner", promet le meneur Ricky Rubio. "Il nous reste six matches et nous allons continuer à jouer dur."

Les Wolves ont des bases à poser. Celles de la saison prochaine. Il n’est jamais trop tôt pour prendre de bonnes habitudes. Même menés de 12 points dans le troisième quart temps hier soir, ils ont su trouver les ressources nécessaires pour arracher la victoire. Ils n’ont pas baissé les bras comme ils l’ont trop souvent fait lors des deux derniers exercices. Pour l’heure, cette victoire ne représente pas grand-chose. Mais cette attitude pourrait finir par payer… l’an prochain.

Le potentiel de Karl-Anthony Towns est vertigineux. Il en a encore donné un aperçu en marchant sur la raquette des Blazers cette nuit : 34 points et 12 rebonds. Emballez, c’est pesé. Une performance à l’image de ses prestations depuis la mi-février. "KAT" régale depuis la coupure du All-Star Weekend. Il pointe à 28 points, 58% aux tirs, 40% à trois-points et 13 rebonds sur les 19 derniers matches. Deux mois, c’est court mais ce n’est pas non plus un si petit échantillon. Deux mois de domination qui annoncent peut-être dix ans aux sommets de la NBA.

Encore 16 passes décisives pour Ricky Rubio cette nuit. Karl-Anthony Towns n’est pas le seul joueur des Wolves à être monté en puissance sur la fin de saison. Son coéquipier espagnol joue le meilleur basket de sa carrière. Constamment annoncé sur le départ, il a peut-être enfin fait son trou à Minnesota en compilant 16 points et 11 caviars par rencontre sur les deux derniers mois.

Excellent depuis son transfert à Portland en février, Jusuf Nurkic a sonné la révolte des Trail Blazers depuis six semaines. Mais il est indisponible pour toute la fin de la saison régulière suite à une fracture du péroné. Sans lui, la raquette n’a clairement pas la même allure. L’ailier Mo Harkless (2,03 m et 95 kilos) a même dû se coltiner Karl-Anthony Towns (2,13 m et 112 kg) en défense cette nuit…

Au. Calme.