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"J'avais la pression"

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ParEurosport

Publié 13/04/2006 à 16:00 GMT+2

Contre Le Mans, à domicile, le Paris Basket Racing s'est imposé en toute fin de rencontre (74-73) mardi. Grâce à deux lancers-francs de son meilleur marqueur cette saison, le Franco-Camerounais Victor Samnick. Les deux seuls points de sa soirée... Intervi

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Crédit: Eurosport

Vous battez Le Mans d'un point. Quelle fin de match incroyable, Victor...
Je pense que c'est mon plus beau match quelque part. J'ai déjà terminé avec plus de points que ce soir (rires) mais ce que j'ai fait à la fin a tout effacé. Se retrouver sur la ligne des lancers-francs était une double pression. J'avais vraiment la pression au moment de shooter. Car contre Gravelines, j'avais raté les deux lancers-francs qui nous auraient donné la victoire. Là, contre Le Mans, c'est un peu comme si c'était le jour où je devais me racheter. Ses deux lancers-francs embellissent ma soirée. Je mets un block sur Gregory. J'ai fait ce qu'il fallait faire.
Contre Strasbourg, vous aviez été distancés dès les premières minutes du match. Que vous avait dit Gordon Herbert avant de rentrer sur le parquet ?
Il nous a demandé de bien défendre avant tout. Il ne voulait pas qu'on se relâche. Parce c'est souvent ça notre problème. Contre Clermont dernièrement, on était quasiment à égalité à la mi-temps. Et puis on a relâché et on a perdu... Ce soir, on a bien défendu et toute l'équipe a vraiment fait un super match. Ansi (Lema) notamment...
Vous terminez avec deux points, ces deux lancers-francs... C'est la première fois que vous marquez moins de huit points cette saison... mais vous gagnez tout de même...
Oui, c'est ça qui est incroyable. Si je ne mets pas mes deux points, on perd le match non ? On peut dire tout et n'importe quoi sur ma performance de ce soir mais ce sont deux gros points (rires)... Je ne rentre pas dans le jeu de certains qui me cherchent des ennuis quand je rate un match et qui me font dire des choses que je n'ai pas dites. Vous savez, je m'en fous de ce que pensent les gens (sic).
Si l'on compare ce match et les dernières performances du PBR, notamment le match contre Strasbourg à Bercy (70-50), vous vous êtes métamorphosés contre Le Mans...
C'est vrai mais contre Strasbourg, à Bercy, Tony (Akins) n'était pas encore bien intégré. On ne le connaissait pas vraiment. Là, c'est son troisième match. Il s'est fondu dans le groupe et a appris les systèmes. Il trouve ses marques et rentre ses shoots. Tout va bien maintenant. Et puis, contre la SIG, le terrain (de Bercy) n'était pas le notre...
Comment envisagez-vous la fin de la saison ? Les playoffs sont toujours accrochables ?
Oui je pense que c'est possible. L'équipe commence à se former. Et puis James Maye va peut-être intégrer le groupe et devrait jouer le rôle de booster. En ce moment, je ne marque pas beaucoup mais ça ne compte pas. Mais ce n'est pas le plus important. Je préfère marquer deux points et gagner que réaliser un gros match d'un point de vue personnel et perdre. Tout simplement.
Que vous a dit Gordon dans les vestiaires à la fin du match ?
Rien. Et quand "Gordy" ne dit rien, ça vaut tous les compliments du monde (rires)...
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