Gomez: "Adaptabilité"

M.G.: Nous nous sommes rencontrés hier (mardi, ndlr) et nous nous sommes entraînés pendant deux heures à l'INSEP. C'est un garçon qui est prêt à venir. Je lui ai expliqué toute les procédures pour être en équipe de France. Il retourne aux Etats-Unis dès samedi, pose la question pour savoir s'il peut venir car il a des obligations. C'est un rookie en plus. Le fait que le championnat des Chicago Bulls n'ait pas été extraordinaire a amené un nouveau coach qui peut également demander à avoir son effectif pour tout le mois d'août et de septembre. Pour moi ce qui est important c'est qu'il vienne pour le stage.

M.G.: J'ai été très très surpris, très étonné. Il a une puissance physique, de beaux appuis, une technicité au delà de celle que je pensais en terme de pénétration et de percussion. Il réalise des passes techniques dos au panier intéressantes. C'est un garçon d'avenir et un potentiel pour l'équipe de France qui sera très important. Il est aussi adroit main droite que main gauche. C'est très intéressant pour un pivot. Il m'a également fait un 8 sur 10 à trois points, le jeu c'était d'en mettre 5 de suite.

M.G.: On ne sait pas pour l'instant, j'ai rencontré Ajinça et Batum. On ne sait pas s'ils vont revenir des Etats-Unis après leur draft ou s'ils vont rester; on s'adaptera. Johan Petro par exemple arrivera le 1er août. Son club l'a libéré. Il va faire un travail personnel de préparation à Los Angeles et Ian Mahinmi aussi. Les autres, ce sera en fonction de la signature de leur contrat. On attend donc Joakim par rapport à la décision de son patron.

M.G.: Il faut créer de la concurrence. Je crois que l'on est meilleur quand il y a de la pression, de la peur et du doute. Il faut ces trois choses là pour accéder au plus haut niveau. Je veux remettre ça en place. D'ailleurs, ça a été difficile à faire comprendre aux joueurs qui pensaient être tout de suite dans les douze. Je leur ai dit que j'avais besoin de les connaître d'abord.

M.G.: Dans un groupe il y a deux types de leaders. Si je peux faire un parallèle avec le football, Didier Deschamps était l'organisateur, le rassembleur alors que Zinedine Zidane était le leader technique. C'est le leadership d'une équipe qu'il faut gérer, tous ont un rôle à jouer dans la vie du groupe. C'est pour ça que le capitaine sera désigné par les joueurs, le co-capitaine également et il y aura tous les deux-trois jours un joueur choisi pour gérer la vie du groupe. Le capitaine devra déléguer un petit peu. Le groupe doit fonctionner en interne, nous, on les accompagne.

M.G.: La hiérarchie va se faire sur le terrain normalement. La première mi-temps, l'objectif sera de mouiller le maillot; il sera atteint si tous les joueurs l'acceptent. En deuxième mi-temps, il y aura un coaching à faire pour gagner. C'est l'esprit que je veux leur inculquer, c'est ce que j'ai fait passer aux 40 joueurs que j'ai vu.