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ParEurosport

Publié 18/09/2008 à 07:45 GMT+2

La France a souffert mais a assuré l'essentiel face à l'Ukraine (87-83) en éliminatoires de l'Euro 2009. En remportant leur troisième victoire en cinq matches sur le parquet du Mans, les Bleus, emmenés à nouveau par un grand Parker, devront battre la Turq

L'essentiel est là. Et c'est déjà pas mal... La France n'a pas brillé mais les protégés de Michel Gomez ont assuré la deuxième place de leur poule avec une troisième victoire en cinq matches en venant à bout de l'Ukraine. La première partie de leur mission est donc réussie. Même si Michel Gomez doit avoir des petits regrets. Ses protégés n'ont en effet pas réussi à creuser un écart conséquent. Une donnée déterminante quand sonnera l'heure de désigner les trois meilleurs dauphins des poules de ces qualifications pour l'Euro polonais.
En cas de défaite contre la Turquie samedi, la différence de points générale permettra en effet de nommer le moins bon deuxième. Celui qui devra passer par un nouveau tournoi qualificatif l'été prochain pour espérer voir la Pologne. Mais voilà, leur maladresse chronique aux tirs qui leur a fait manquer quinze de leurs vingt-et-une premières tentatives de tir et leur incapacité à stopper les shooteurs ukrainiens (13 sur 24 aux primés !) ont gâché la fête. Car les Bleus avaient toutes les cartes en mains pour s'offrir une large victoire.
Parker encore le sauveur
Après une première mi-temps équilibrée entre les deux équipes, Tony Parker avait - comme souvent - montré la voie. Enchaînant les pénétrations, TP a passé la vitesse supérieure dans le troisième quart-temps. Ses 15 points dans cette période permettent aux Tricolores de s'envoler au tableau d'affichage (64-53, 28e). Tout roule pour les Français jusqu'à un terrible trou d'air qui fait trembler Antarès. En laissant passer l'Ukraine de 76-62 (33e) à 76-75 (35e), les Bleus démontrent encore leur manque de concentration chronique. Et leur incapacité à tenir un score. Mais heureusement, TP et De Colo ont évité le pire.
Une chose est sûre : il faudra être beaucoup plus rigoureux contre la Turquie samedi pour être certain de décrocher son billet. "On a maintenant un énorme match à jouer à Beaublanc contre l'ogre de la poule, la Turquie, salive déjà Stephen Brun, encore précieux mercredi tout comme Sacha Giffa (8 pts, 6 rbds) et Ronny Turiaf (11 pts, 9 rbds). On a les cartes en main. Et on a tous les atouts pour battre cette équipe, devant notre public. Il n'y a aucune raison qu'on ne puisse pas prendre ce match." Histoire de passer l'hiver au chaud.
FRANCE - UKRAINE 87-83 (18-22, 25-19, 24-18, 20-24)
France: 28 paniers (dont 7 sur 23 à trois points) sur 66 tirs - 24 lancers francs sur 34 - 35 rebonds (Turiaf 9) - 18 passes décisives (Turiaf 4) - 6 balles perdues - 22 fautes personnelles - Joueur sorti: Turiaf (37e)
Marqueurs: Diawara (7), Giffa (8), Gradit (4), Parker (25), Tchicamboud (5), Marquis (4), De Colo (5), Brun (11), Turiaf (11), Kirksay (7)
Ukraine: 29 paniers (dont 13 sur 24 à trois points) sur 52 tirs - 12 lancers francs sur 23 - 35 rebonds (Onufriyev 7) - 19 passes décisives (Butskyy 5) - 20 balles perdues - 28 fautes personnelles
Marqueurs: Butskyy (10), Zabirchenko (0), Kolchenko (8), Gladyr (12), Onufriyev (8), Kryvych (19), Lishchuk (4), Ivshyn (0), Kravtsov (0), Agafonov (22)
LA DECLA : Michel Gomez (sélectionneur de l'équipe de France)
"Il faut dire qu'on a l'art, la presse nous aide, de vouloir toujours essayer de faire le match avant. Moi mon coaching est foutu à partir de là. On a essayé de faire le grand écart, comme l'a titré un journal, pendant tout le match et du coup on a oublié de défendre. A la mi-temps, j'ai dû dire à mes joueurs que le grand écart on le fera en fin de match. Le problème c'est que, quand il est arrivé, on s'est relâché une nouvelle fois. Mais il faut avouer que les Ukrainiens sont impressionnants à trois points. On avait une grosse pression aussi. Ce sont des choses que je dois apprendre à gérer. On avait pourtant fait une petite balade en forêt ce matin. La prochaine fois je leur donnerai douze bières! Je suis content car on a retrouvé de l'aggressivité aux lancers francs. Content aussi parce que le nombre de passes décisives a remonté ainsi que celui des interceptions. Le seul hic, c'est l'adresse. On a toujours un moment d'hésitation, c'est peut-être parce qu'on n'a que trois semaines de vécu en commun. On va gagner samedi. On a les moyens pour le faire. Il faut que l'équipe prenne conscience de sa valeur."
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