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Noah:"Difficile de partir"

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ParEurosport

Publié 24/07/2009 à 08:00 GMT+2

Après deux semaines de stage, Joakim Noah a pris goût à la vie en équipe de France qu'il quittera comme prévu mais à regret dimanche, à l'issue du tournoi de Strasbourg.

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Crédit: Eurosport

JOAKIM NOAH, c'est décidé, vous repartez donc après le tournoi de Strasbourg ?
J.N. : C'est frustrant ! C'est difficile de partir au moment où ça compte. Je savais au départ que je ne pouvais rester que deux semaines. Je croyais que ça allait aller. Mais maintenant qu'il faut partir, c'est beaucoup moins évident.
Parce que vous avez pris goût à l'aventure ?
J.N. : J'ai partagé des moments avec un groupe qui est super cool et qui a beaucoup de potentiel. J'ai envie de faire partie de cette équipe et j'ai l'impression de pouvoir lui apporter quelque chose. Mais je comprends aussi l'attitude de mon club. Je ne peux pas être partout.
Est-ce que ces deux semaines vous ont mis l'eau à la bouche ?
J.N. : C'est sûr. J'ai appris beaucoup de choses, j'ai fait pas mal de progrès. Avec les Bulls je ne touche pas trop la balle. Je suis d'abord là pour la défense et les paniers faciles. Ici, j'ai plus l'opportunité de créer pour les autres. Et les gars sont super cool. Je suis content de les connaître et de pouvoir jouer avec eux.
Qu'est-ce que vous retiendrez le plus ?
J.N. : Les joueurs. Tout le monde est super cool. Le niveau est très élevé et je crois qu'on a une très bonne équipe pour un bon moment. On travaille beaucoup après les entraînements. Un gars comme Boris Diaw, il t'aide après les entraînements alors qu'il n'est pas obligé de le faire.
Que vous inspire la perspective d'une première sélection à Strasbourg ?
J.N. : On verra demain mais là c'est d'abord la frustration qui prime. C'est un tournoi d'exhibition ici à Strasbourg et quand ça comptera vraiment, je ne serais plus là. C'est difficile pour le coach aussi. Je ne sais pas comment il va m'utiliser. Mais je sais que je vais essayer de rester le plus positif possible et de soutenir les gars.
Avez-vous ressenti un supplément d'âme en sélection par rapport à ce qui se passe en club ?
J.N. : Je n'ai pas vraiment ressenti une sorte de fierté nationale, enfin pas encore. Peut-être parce qu'on n'a pas encore commencé les matches. Je viens de plusieurs pays... Mais pouvoir être avec les gars matin midi et soir, être tout le temps ensemble, c'est vraiment... quand tu joues au basket, c'est pour les autres. Ca va être difficile de partir.
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