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Dopage : Martin Fourcade opposé à une "sanction collective" contre la Russie

ParAFP

Mis à jour 30/11/2017 à 22:54 GMT+1

Alors que le CIO va prochainement statuer sur la présence de la Russie aux JO 2018 de PyeongChang, le biathlète français Martin Fourcade s'est dit opposé à une "sanction collective contre un pays" dans un entretien à l'AFP.

Martin Fourcade à l'arrivée du 12,5 km des Mondiaux à Hochfilzen 2017

Crédit: AFP

Le sextuple tenant de la Coupe du monde Martin Fourcade s'est dit opposé à une "sanction collective contre un pays" dans un entretien à l'AFP, alors que le Comité international olympique doit prochainement statuer sur la présence aux JO 2018 de la Russie, accusée d'avoir mis en place un système de dopage institutionnalisé.
"Tous ceux qui ont triché à Sotchi ne doivent pas être là. J'ai lu le rapport McLaren mais on n'en sait pas plus, ce qui est faux, ce qui est vrai. On ne connaît pas les documents auxquels a eu accès l'Agence mondiale antidopage (AMA). Pour moi, s'il est prouvé qu'il y a eu un dopage institutionnalisé et que tous les athlètes à Sotchi en ont bénéficié, ces athlètes ne doivent pas aller à Pyeongchang. Mais si c'est seulement quelques individualités, il faut alors sanctionner ces individus-là et non pas l'ensemble de la nation russe", a déclaré le double champion olympique, très en pointe dans le combat antidopage.
"Focaliser le débat sur la Russie est une erreur, a-t-il ajouté. La Russie n'a pas le monopole du dopage. Je trouve que c'est aussi desservir la cause que de se focaliser sur les Russes parce que c'est un argument qu'ils utilisent à raison. Donc je suis contre une sanction collective contre un pays mais favorable à une sanction contre les athlètes qui ont participé ou participent à ce type de manipulations."
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Martin Fourcade à Oslo lors des finales.

Crédit: AFP

Fourcade a perdu confiance en certaines nations

Martin Fourcade a toutefois expliqué avoir perdu "la confiance" vis-à-vis de "certaines nations"."Je suis contre le fait que des athlètes propres ne puissent pas courir mais aujourd'hui, je ne sais pas lesquels sont propres. En raison d'une position vis-à-vis du dopage qui n'a pas toujours été claire et qui n'est toujours pas très claire, je n'ai pas confiance. Il y a des athlètes de certaines nations, peut-être à tort, à propos desquels je peux dire : "je pense qu'ils ne se dopent pas". Pour d'autres nations, je suis incapable de le dire. J'ai perdu cette confiance en raison d'événements successifs et je suis triste de l'avoir perdue parce que je ne pensais pas que ça m'arriverait", a-t-il affirmé.
La Commission exécutive du CIO, qui se réunira du 5 au 7 décembre à Lausanne, doit décider de la participation de la Russie aux JO 2018 à la lumière des enquêtes de deux commissions, l'une procédant à de nouvelles analyses des tests effectués par tous les athlètes russes aux JO 2014 de Sotchi pour voir s'il y a eu dopage (commission Oswald), alors que l'autre étant chargée d'établir s'il y a eu des manipulations d'échantillons (commission Schmid).
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