"Je veux la manière"

J-M.M. : Comme je l'avais dit lors de mon retour, il me fallait trois combats pour pouvoir savoir où j'en étais. Cela devait se faire avec Rahman, mais finalement ce combat n'aura pas lieu (*). Là, avec... (NDLR : il hésite sur le nom de son adversaire, présent à ses côtés) avec Ibragimov, qui est 7e mondial, ça sera un gros combat. Ça va être une belle demi-finale mondiale. Les classements risquent de changer dans les prochaines semaines. Ce n'est pas moi qui fais les règles, mais celui qui gagnera jeudi aura probablement une chance mondiale prochainement. C'est une bonne chose de l'affronter, avant ce possible championnat du monde. D'où le nom de "demi-finale" pour ce combat. Après, j'espère enchaîner très vite.

J-M.M. : Je ne le connais pas beaucoup. Je suis allé voir sur internet qui il était. Ce que j'ai pu voir de lui, c'est qu'il bouge bien. Il a un bon direct du gauche. Il va falloir être très vigilant pendant tout le combat. Je pense que je suis vraiment mieux entraîné que les deux premières fois (contre les Américains Vinny Maddalone et Fres Oquendo). Comme d'habitude, je n'ai pas élaboré de stratégie particulière. Je fais confiance au travail fait à l'entraînement et sur le ring. Ce combat doit me permettre de parvenir à mon défi final (NDLR : une chance mondiale). Je suis revenu pour ce but bien précis. Je prends cet affrontement sérieusement. N'en doutez pas.

J-M.M. : Non, on n'a pas pu faire un entraînement spécifique pour Ibragimov car le délai était trop court (NDLR : Rahman a annulé le combat le 5 novembre). Le changement, mais qui était connu depuis quelques temps déjà, c'est que j'ai pris un préparateur physique et que je me suis entraîné trois mois complets. La préparation physique a été excellente et contrairement aux deux premières, elle n'a pas été faussée par des blessures (à un biceps lors du combat contre Maddalone). Et puis, je sortais de deux ans d'inactivité. Là, je suis prêt. Et bien préparé. Le poids que j'ai pris, je le supporte maintenant. Je peux enchaîner les rounds. Je peux tout faire, comme quand j'étais dans la catégorie inférieure. Mes sparring-partners étaient différents. Il y avait des petits, des gros...

J-M.M. : Bien sûr. Des très grands mêmes (rires). Je n'ai rien laissé au hasard.

J-M.M. : Par respect pour Timur, je ne dirais pas ça. Contre Ibragimov, il faudra être performant. Et ne pas seulement gagner, comme je l'ai fait contre Oquendo notamment.

J-M.M. : Bien. Il va comme le boxeur. Il suit son chemin. C'est le début de quelque chose. C'est nouveau pour moi, mais je suis bien épaulé, bien encadré. Je suis encore en apprentissage mais j'ai heureusement beaucoup de gens autour de moi qui m'aident et qui me permettent de bien m'entraîner quand je ne dois penser qu'à ça. Je travaille notamment en collaboration avec Joe DeGuardia (présent à Paris). C'est notre correspondant aux Etats-Unis et c'est lui qui nous a trouvé Timur. On travaille ensemble. Comme par exemple, à Atlantic City en juillet dernier (NDLR : Le Team Mormeck était représenté par deux athlètes : Anthony Mezaache et Khedafi Djelkhir).

J-M.M. : Je n'en fais pas. Mais en tout cas, je gagne. Peu importe si c'est aux points ou par K.-O., je gagne. C'est tout (rires).