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Gilbert attendait la der

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/04/2012 à 11:04 GMT+2

Philippe Gilbert a laissé filer ses titres dans les Ardennaises. Mais il va mieux et il reste la plus prestigieuse : Liège-Bastogne-Liège. Les autres prétendants sont nombreux.

Philippe Gilbert BMC

Crédit: AFP

Si la montée en puissance se confirme, Philippe Gilbert ne sera pas loin du Graal ce dimanche. Douzième de la Flèche Brabançonne, sixième de l'Amstel, troisième de la Flèche Wallonne, Philippe Gilbert aborde Liège-Bastogne-Liège dans une position qu'il n'avait plus connue depuis quelques mois maintenant : celle du favori. Sa courbe de forme épouse celle de ses objectifs : la Doyenne est le rendez-vous majeur de son début de saison.
Lui, le Liégeois, né à quelques encablures de la côte de la Redoute, fait de la Doyenne "sa dernière chance de gagner" au milieu d'une foule qui devrait toute entière être acquise à sa cause. "L'an dernier à pareille époque, j'étais sûr de gagner", avoue-t-il." Aujourd'hui, je suis sûr d'être dans le final, mais pas de gagner." Mais c'est déjà énorme au vu de ses résultats avant les Ardennaises. Gilbert a un dernier atout dans sa manche : son indifférence au froid prévu par la météo.
En revanche, il se présente au départ des 257,5 kilomètres avec un entourage sensiblement moins performant qu'espéré. Le vainqueur du Tour de France, l'Australien Cadel Evans, a choisi de rentrer chez lui en début de semaine (infection des sinus). L'équipe BMC paraît du coup en retrait par rapport aux collectifs de Katusha (J. Rodriguez, Moreno, Freire) et, plus encore, Astana (Kreuziger, Gasparotto, Kiserlovski, M. Iglinskiy), voire Lotto (Van den Broeck, Vanendert).
Voeckler, 32 ans après ?
S'il peut se permettre d'attendre le sprint en cas d'arrivée d'un petit groupe à Ans, sur les hauteurs de Liège, Gilbert doit aussi savoir manoeuvrer face à des adversaires qui peuvent sortir dans les dernières côtes placées dans les 20 derniers kilomètres (la Roche aux Faucons et Saint-Nicolas) ou sur les inévitables périodes de temporisation. Car la "Doyenne", vénérable ancêtre de 120 ans, peut se laisser séduire à tout moment pour peu qu'aucune équipe ne veuille ou ne puisse verrouiller la course.
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2012 Paris-Nice Thomas Voeckler

Crédit: AFP

Thomas Voeckler (Europcar) ne devra ainsi pas attendre le final pour tenter sa chance s'il veut devenir le premier à lever les bras à Ans depuis Bernard Hinault en....1980 (!).Vainqueur de la Flèche Brabançonne puis cinquième de l'Amstel Gold Race, le leader d'Europcar a su se faire respecter par le peloton. Gilbert, dont le retour en forme le désigne parmi les favoris de la Doyenne, l'a cité comme l'un des hommes à battre: "Il ne faut pas le lâcher !"
Voeckler, sagement, a fait l'impasse sur la Flèche Wallonne, mercredi, pour retrouver de la fraîcheur après avoir enchaîné les courses en avril. C'est le cas d'autres gros outsiders comme Samuel Sanchez (Euskaltel) ou Simon Gerrans (GreenEdge). Les Italiens Damiano Cunego, qui a ferraillé dans le Tour du Trentin, et Vincenzo Nibali, en condition ascendante, ou encore l'Espagnol Alejandro Valverde, transparent dans les Ardennaises mais deux fois vainqueur à Ans, ont préféré courir durant la semaine. Attention également à Michael Albasini, le seul à s'être immiscé entre Joaquim Rodriguez et Philippe Gilbert mercredi. Cette fois, Gilbert ne se contentera pas d'un podium. Dimanche, pour la première fois de la saison, seule le bouquet le comblera.
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