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Cavendish part en mission

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/03/2012 à 10:16 GMT+1

Depuis plusieurs mois, Mark Cavendish n'a qu'une idée en tête : remporter Milan-San Remo avec le maillot arc-en-ciel sur les épaules. Le Britannique est parfaitement entouré pour atteindre son but. Mais parviendra-t-il à dompter la Cipressa et le Poggio ?

Cavendisk sky 2012

Crédit: AFP

1983. Giuseppe Saronni s'impose à San Remo avec le maillot de champion du monde sur le dos. Personne n'a réédité l'exploit depuis. Mark Cavendish n'était pas né, mais le Britannique connait ses classiques. Samedi, il veut marquer l'histoire et faire briller l'arc-en-ciel à San Remo pour la première fois depuis vingt-neuf ans. Plus qu'un objectif, c'est une obsession, une mission dont se sent investi le sprinter de Sky. "Ce maillot est spécial pour moi. Lorsque j'ai gagné en 2009, j'ai annoncé que je voulais revenir et gagné avec ce maillot. Le dernier a l'avoir fait est Saronni. Cette année, Milan-San Remo est particulièrement important", prévient Cavendish.
Il arrive lancé sur la Primavera. 230 kilomètres, un parcours pas franchement plat notamment dans le final et un plateau relevé : la première étape de Tirreno-Adriatico avait une vraie valeur de test avant Milan-San Remo. Mark Cavendish est allé cueillir le bouquet. De quoi faire le plein de confiance : "Je me sens prêt. Je me sens bien dans les ascensions et bien dans les descentes. J'aime gagner sur Tirreno Adriatico. Ça donne un avantage psychologique. C'est rassurant de voir que je peux passer les bosses", se félicitait-il à l'arrivée.
Durand : "Il n'a aucune chance de gagner"
Avec Kuurne-Bruxelles-Kuurne et deux étapes du Tour du Qatar, le sprinter de l'Ile de Man a empilé quatre victoires depuis janvier, une première pour lui depuis...2009. Année de sa seule victoire sur Tirreno-Adriatico. Autour de lui, Cavendish pourra compter sur une véritable armada. Celle-là même qui lui a permis de s'imposer sur la course des deux mers. Il aura sous sa main deux de ses anciens fidèles lieutenants chez HTC (Bernhard Eisel et Thomas Lökvist). Ultime atout, de poids, Edvald Boasson Hagen, coéquipier de luxe, qui devrait faire une croix sur ses ambitions personnelles quand bien même il figure dans la short list des favoris.
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Mark Cavendish of Team Sky celebrates as he crosses the finish line of the 65th edition of the one day 198 km cycling race 'Kuurne-Brussel-Kuurne'

Crédit: AFP

Le train Sky sera dévoué à Cavendish et aura la lourde tâche d'imposer son rythme dans la Cipressa et le Poggio. Voilà les deux principaux obstacles qui se dressent sur la route du Cav. Deux ascensions qui lui ont été fatales en 2010 alors qu'une cassure dans le peloton l'avait condamné l'an dernier. Vainqueur à ses débuts en 2009, il s'est classé 89e puis 52e lors des deux dernières saisons. Très loin de la gagne.
Selon Jacky Durand, consultant pour Eurosport, il n'y a pas de raison que ça change en 2012 : "Cavendish n'a aucune chance de gagner Milan-San Remo. Pour gagner, il doit être extrêmement affûté comme en 2009, ce qui n'est pas le cas. Il faudrait que la course soit cadenassée ou que la Cipressa et le Poggio se montent à une allure de sénateurs." Il est vrai que le Britannique n'a pas la même facilité que Peter Sagan (Liquigas) ou...qu'Edvald Boasson Hagen (Sky) lorsque la pente s'élève. Mais Cavendish l'a depuis trop longtemps en tête et le maillot arc-en-ciel a quelques vertus qui pourraient bien alléger son coup de pédale.
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Mark Cavendish Sky

Crédit: AFP

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