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Pauline Ferrand-Prévot, championne du monde : "Une saison de ouf"

ParAFP

Mis à jour 27/09/2014 à 23:57 GMT+2

Lauréate de la Flèche Wallonne, deuxième du Giro et maintenant championne du monde sur route : Pauline Ferrand-Prévot a parachevé sa superbe saison 2014, samedi à Ponferrada.

Pauline Ferrand-Prévot championne du monde sur route 2014 à Ponferrada

Crédit: AFP

Racontez-nous les premiers instants à l'arrivée...
Pauline Ferrand-Prévot : J'ai levé le bras en franchissant la ligne mais je n'étais pas sûre d'avoir gagné. Quand on me l'a confirmé, je ne voulais pas y croire. La première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est que j'allais rouler toute une année avec le maillot de championne du monde et que j'allais devoir être à la hauteur.
Où s'est situé le déclic dans cette saison de tous les succès ?
P.F.P. : A la Flèche Wallonne. C'était vraiment la course que je voulais gagner dans ma carrière. C'est là que j'ai cru en moi, c'est ce jour-là qui a fait que maintenant je peux porter ce maillot. Après mes deux Coupes du monde VTT et ma deuxième place du Giro, je me suis dit que j'étais en train de faire une saison de 'ouf'. J'ai eu un coup de moins bien il y a un mois et demi mais j'ai su me ressaisir et me remotiver.
Comment avez-vous digéré la grande déception des Mondiaux VTT en Norvège à cause d'incidents mécaniques ?
P.F.P. : C'est aussi ça, le changement pour moi. Avant, j'en aurais pleuré pendant quinze jours. Là, j'ai assez vite rebondi, j'ai pensé 'OK, ça devait se passer comme ça' et je me suis remobilisée. On a eu ensuite un stage équipe de France avec pas mal d'heure de vélo et ça m'a remise dans le bain. J'ai oublié ma déception de la Norvège alors que c'était un grand objectif.
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L'instant où Pauline Ferrand-Prévot réalise qu'elle est championne du monde sur route

Crédit: AFP

Et Ponferrada ?
P.F.P. : J'ai été assez opportuniste. Je n'étais pas la plus forte, je savais qu'il ne fallait pas trop faire d'efforts, qu'il fallait compter chaque coup de pédale. Ludo (Dubau, son entraîneur) est très fort pour ça, il m'a dit avant la course "N'en fais pas trop". J'étais assez détendue pour ce championnat. Je tiens à dire un grand merci aux filles, on était une équipe soudée, j'ai passé une semaine extraordinaire avec elles.
Quels sont vos prochains objectifs professionnels ?
P.F.P. : Plein de choses. J'ai juste envie d'en profiter et de me dire que la saison est finie même si j'ai un beau maillot. Je vais vraiment savourer cet hiver, rester avec mes proches, garder mon quotidien et continuer à progresser.
Marianne Vos vous a parlé après la course ?
P.F.P. : Marianne m'a dit "Je suis si fière de toi". Il n'y a pas une pointe de jalousie même si elle doit être triste. La Rabo (son équipe de marque) croyait en moi aussi. Moi, j'y pensais mais je ne me disais pas "Tu dois gagner" mais plutôt "On verra comment la course se déroule".
On vous parle toujours de choisir entre le VTT et la route...
P.F.P. : Vous êtes reloud avec ça... C'est ma façon de faire, ce ne sont pas les autres qui vont décider pour moi. Je sais que c'est possible en restant raisonnable. Le plus fatigant pour un athlète de haut niveau, ce sont les déplacements. Il faut choisir les courses et je suis libre de choisir mon calendrier. Cela m'apporte une fraîcheur durant toute la saison.
Vous mettez la pression sur Vincent Luis, votre compagnon…
P.F.P. : Vincent a intérêt à gagner le championnat de France de triathlon dimanche. Maintenant que je suis championne du monde, je suis un peu la boss du couple !
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