Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Etre intelligent"

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/09/2009 à 12:00 GMT+2

Du haut de ses 30 ans, Thomas Voeckler a de la bouteille. Avant de disputer les Mondiaux sous le maillot tricolore, le coureur Bbox Bouygues Telecom s'est confié sur le site officiel de son équipe. Il y décortique les chances françaises et le parcours du circuit de Mendrisio.

Comment se déroule ce rassemblement avec l'équipe de France ?
T.V. : Tout se passe bien. On se connaît tous très bien, on a pris nos repères ensemble. On a effectué une bonne charge de travail mais c'est assez logique car la course sera exigeante.
Que représente l'équipe de France pour vous ?
T.V. : On a la chance de porter une fois dans l'année ce maillot tricolore. Je me rends compte de l'impact en me mettant à la place du supporter lambda. Moi-même, je m'identifie à l'équipe de France quel que soit le sport. On représente 60 millions de Français et on a tout un pays derrière nous.
Est-ce que ce maillot donne plus de responsabilités ?
T.V. : Evidemment. C'est un honneur mais aussi un poids. On n'a pas le droit de se louper, ni de lâcher. A ce titre, l'état d'esprit est primordial, on doit être irréprochable. Même si on ne gagne pas, on doit tout donner.
Comment jugez-vous le circuit de dimanche ?
T.V. : Il n'est pas excessivement difficile, la seule chose, c'est que les bosses sont très rapprochées. Ce sont les enchaînements et la répétition des ascensions qui feront la différence. On va tout de même grimper 38 fois les bosses pour 80 kilomètres d'ascension ! C'est un parcours pour les puncheurs ou rouleurs de classe internationale comme Fabian Cancellara.
Un circuit pour les puncheurs donc pour des coureurs comme vous ou Pierrick...
T.V. : Sur le papier, c'est vrai que ça nous convient. Après il y a de forts pourcentages, de ce point de vue là, Pierrick a un peu plus de chances que moi qui préfère utiliser de gros braquets. Le seul problème, c'est que nous sommes nombreux à avoir le même profil mais c'est vrai que j'aime ce circuit. Pierrick et moi, nous ne sommes pas favoris, nous ne sommes pas les deux meilleurs coureurs du monde. Sur le Tour, seul dix coureurs au grand maximum peuvent envisager la victoire finale. Dimanche, il y aura énormément de candidats. Mais il ne faut pas faire de complexe, ne pas se fixer de limite.
Vous n'êtes que six, comment ne pas trop souffrir de cette infériorité numérique ?
T.V. : Il ne faut pas prendre la course à notre compte, nous ne sommes pas assez nombreux. Il ne faut pas que l'on grille nos forces dans des échappées au long cours de trois coureurs. Il faut suivre les favoris le plus longtemps possible et attaquer à trois tours de l'arrivée c'est-à-dire à 45 kilomètres du terme. Il ne faut pas subir les relances. Il faudra suivre ce plan sauf si les Italiens ou les Espagnols prennent rapidement les choses en main. Ce dimanche, ce n'est pas une course régionale. Il va falloir être vigilant et intelligent.
Quels sont vos favoris ?
T.V. : Il faudra compter sur Samuel Sanchez, le circuit est fait pour lui. L'Espagne, l'Italie et l'Australie avec Davies et Gerrans, sont mes favoris. Pour moi, enfiler ce maillot arc-en-ciel représenterait le plus grand moment de ma carrière. On regarde toute l'année le champion du monde dans le peloton. On se dit que sur une course, il a été le plus fort du monde.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité