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Paris - Nice : Thomas, Costa, Vichot... Ils espèrent encore battre Betancur (ce sera dur)

Benoît Vittek

Mis à jour 14/03/2014 à 21:37 GMT+1

Le maillot jaune Carlos Betancur attaque le dernier week-end de Paris - Nice en favori mais certains rivaux veulent croire qu'il reste des ouvertures.

Geraint Thomas, Rui Costa, Arthur Vichot, Jose Rojas... Les concurrents de Betancur sur Paris - Nice

Crédit: Eurosport

Thomas, en bon Sky

2e du général à 0'08"
En envoyant Richie Porte sur Tirreno - Adriatico, la Sky ne pouvait pas s'attendre à dominer Paris - Nice aussi outrageusement que lors des deux dernières éditions. Elle conserve pourtant de belles chances d'aller chercher le général avec Geraint Thomas. Le Gallois a perdu le maillot jaune mais reste à seulement huit secondes de Carlos Betancur. Surtout, il n'a presque rien lâché sur le mur de Fayence, peut-être le rendez-vous le plus effrayant pour lui cette semaine. Samedi comme dimanche, s'il est distancé en montée, il pourra toujours exprimer toute sa puissance pour se refaire avant l'arrivée. Cette puissance lui permettra aussi de jouer les bonifications, bien placées par les organisateurs pour rythmer la course.
Notre avis : Thomas est peut-être en meilleure condition que Betancur, "fatigué", mais le punch du Colombien peut le faire céder à tout moment.
Encore deux grosses journées à affronter, annonce-t-il sur Twitter.

Rui Costa, en champion du monde

3e à 0'18"
Le parcours de Paris - Nice correspond parfaitement à ses caractéristiques et les jambes tournent de mieux en mieux. Vendredi, Rui Costa (Lampre) pensait même être le plus fort avant de subir la loi de Carlos Betancur. Le Colombien l'a emporté sur son punch mais tiendra-t-il sur la distance face au champion du monde ? Rui Costa a, lui, déjà remporté deux Tours de Suisse (2012, 2013) et les terrains offerts ce week-end au peloton ressemblent beaucoup à ceux sur lesquels le Portugais a triomphé par trois fois sur les routes du Tour. Avec un tracé favorable aux classicmen, Paris - Nice a pourtant rarement souri aux champions du monde : Freddy Maertens est le seul à l'avoir emporté avec le maillot arc-en-ciel sur les épaules, en 1977.
Notre avis : Un maître tacticien pour aller chercher une course réservée aux fins coursiers, ça fait sens.
picture

Carlos Betancur Rui Costa Paris - Nice 2014

Crédit: AFP

Vichot ou Gautier, en Français

Vichot : 7e à 0'27"
Gautier : 9e à 0'31"
Depuis dimanche, Arthur Vichot (FDJ.fr) et Cyril Gautier (Europcar) font la course parfaite. Vigilants lorsque la nervosité du peloton ou les pièges du parcours le nécessitaient, ils n'ont pas égaré une seconde en route. Bien en jambes, ils ont également su répondre présent lorsque la bagarre s'est lancée. Le maillot tricolore de Vichot a souvent attiré l'œil à l'avant de la course. La petite carcasse de Gautier n'était pas loin… Alors, comme le dit si bien Arthur Vichot, "on n'est pas à l'abri d'une belle surprise" sur les deux derniers jours de course.
Notre avis : L'un comme l'autre vont devoir sortir un très gros numéro à l'avant pour aller chercher la victoire. On les attend plutôt dans le top 5, éventuellement sur le podium.

Fuglsang, en remplaçant de Nibali

6e à 0'25"
Ça ne suffit pas à réfréner ses intentions offensives mais Vincenzo Nibali n'affiche pas encore sa meilleure condition. Heureusement pour Astana, Jakob Fuglsang fait un joli leader de rechange. Jusqu'à présent, le Danois a parfaitement accompagné les manœuvres de Nibali. Il s'est même porté à l'avant jeudi et lorsque l'Italien a coincé dans le mur de Fayence, vendredi, lui a résisté (7e à 7"). Les reliefs du week-end n'ont pas à effrayer le 7e du dernier Tour de France.
Notre avis : Les capacités de Fuglsang ne font aucun doute mais il parvient rarement à les exploiter pour créer des différences.

Rojas, en sprinteur tenace

5e à 0'24"
Le parcours de Paris - Nice a eu beau être décrié comme trop facile, les sprinteurs ont bien reculé dans la hiérarchie du classement général. Aujourd'hui, on n'en trouve plus qu'un dans l'allure : l'ex-champion d'Espagne Jose Joaquin Rojas (Movistar), également reconnu pour ses capacités à (très) bien accepter les pourcentages. Bien entouré par ses équipiers, il ne perdra pas de temps samedi et pourrait même en gagner grâce aux bonifications. L'arrivée lui convient, le placement des bonifications (notamment le sprint intermédiaire au km 34) aussi. Dimanche, ce sera un peu plus dur.
Notre avis : Si Rojas est toujorus dangereux à ce stade de la course, il subira un harcèlement difficile à contenir dans la courte étape de dimanche.

N'oublions pas…

Et si Zdenek Stybar (OPQS, 4e à 0'22"), très en jambes, venait apporter une nouvelle preuve de son extraordinaire polyvalence ? Le puncheur Jan Bakelants (OPQS, 8e à 0'29") serait-il une meilleure carte pour la formation belge ? Très offensif ces derniers jours, Stefan Denifl (IAM, 10e à 0'31") peut-il faire mieux que le top 10 qu'il vise ?
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