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"Pas évident à accepter"

ParEuropcar

Mis à jour 09/08/2011 à 17:22 GMT+2

Si le Tour de France a été magnifique pour l'équipe Europcar, il a été douloureux pour Christophe Kern. Arrivé avec de grosses ambitions alors qu'il tenait la forme de sa vie, l'Alsacien a été rapidement contraint à l'abandon. Il l'a vécu difficilement, malgré les exploits de Voeckler et Rolland.

CYCLING 2011 Christophe Kern

Crédit: AFP

CHRISTOPHE, comment vous sentez-vous un mois après votre abandon sur le Tour ?
C.K. : La déception s'estompe peu à peu. Je suis impatient désormais de reprendre le vélo et l'entrainement. C'est un peu long en ce moment parce que je ne peux pas recourir et que je tourne en rond chez moi. Et passer à autre chose définitivement.
Comment meublez-vous vos journées ?
C.K. : Je tourne en rond, j'ai très envie de reprendre l'entrainement. J'ai eu deux semaines après mon abandon où je n'ai rien fait du tout. J'étais abattu. Depuis, je fais de la natation, seule activité que je peux faire sans solliciter le genou. Mais ça ne remplace pas le vélo. Mon genou n'est plus blessé mais sur le vélo, ce n'est pas cela.
Quand est-ce que vous prévoyez de retrouver la compétition ?
C.K. : Je devais reprendre au Danemark, ça n'a pas été possible. Je vais essayer de pédaler de nouveau mercredi. Si je n'ai plus de douleur, je reprendrais sur le Tour du Poitou Charentes.
Finalement, avez-vous pu regarder le Tour de France ?
C.K. : J'ai regardé les grosses étapes surtout quand Thomas a eu le maillot. C'était passionnant. L'équipe a joué les premiers rôles, c'était très intéressant. Le fait de ne pas avoir vécu cette aventure humaine à l'intérieur du groupe, ça n'a pas été évident à accepter. Quand je voyais Thomas et Pierre dans les dernières ascensions, j'avais énormément de regret. J'aurais pu me retrouver avec eux. Mais avec des "si", Thomas aurait gagné le Tour. La blessure fait partie du sport. Il fallait l'accepter.
Pierre vous a-t-il impressionné ?
C.K. : Oui. Tout comme Thomas. Au départ, nos objectifs étaient bien moindres. Le maillot jaune a galvanisé tout le monde. Pierre, je l'ai connu au Crédit Agricole. C'était le grand espoir du cyclisme français. Ensuite, il a connu deux années difficiles parce qu'il a eu du mal à supporter les attentes et qu'il s'est mis beaucoup de pression. Sur le Tour, il a eu envie de montrer à tout le monde son vrai niveau. C'est sa victoire à l'Alpe d'Huez qui m'a vraiment impressionné.
Thomas termine 4e à Paris, Pierre 11e. Europcar va avoir plusieurs leaders désormais sur les courses à étapes, non?
C.K. : Si j'avais été là, on aurait sûrement gagné le classement par équipes. Plusieurs leaders, c'est un avantage surtout qu'on s'entend super bien et qu'il n'y a pas de jalousie entre nous. On est un super groupe de copains. On sait se partager les tâches.
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