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Van Avermaet l'a fait, Alaphilippe est passé près

Alexandre Coiquil

Mis à jour 06/08/2016 à 21:39 GMT+2

Greg Van Avermaet a décroché l'or olympique, samedi à Rio. Le Belge est sacré devant Jakob Fuglsang (Danemark) et Rafal Majka (Pologne). Julian Alaphilippe a longtemps été dans le coup pour la médaille. Il termine quatrième.

Belgium's Greg Van Avermaet celebrates after winning the Men's Road cycling race in the Rio 2016 Olympic Games in Rio de Janeiro on August 6, 2016

Crédit: AFP

Frustration pour les Bleus sur l'épreuve en ligne. Dans le coup pour une médaille dans le final d'une course complètement folle, Julian Alaphilippe a manqué de peu la breloque sur les routes du parcours olympique, samedi. Le Français, seul rescapé chez les Tricolores complètement absents, a pourtant fait une énorme impression dans le final de cette épreuve. Trop juste, il a pioché à 4 kilomètres du terme et terminé à la 4e place devant Joaquim Rodriguez, 5e.
C'est le Belge Greg Van Avermaet qui a été sacré champion olympique après avoir battu au sprint le Danois Jakob Fuglsang et Rafal Majka (Pologne), repris à 1,5 kilomètres du terme par le terrible duo. Il succède à Alexandre Vinokourov, sacré à Londres en 2012. Maillot jaune pendant trois jours sur le dernier Tour de France et vainqueur de la 5e étape au Lioran, le coureur de Lokeren a mis à profit de la meilleure des manières sa forme du moment. En l'espace de quelques mois, il est passé de "loser" magnifique à champion olympique. Une autre carrière s'ouvre à lui désormais.

Nibali peut pleurer, Bardet et les Bleus sont passés à côté

Annoncée dure et pour un costaud, cette course olympique n'a pas déçu les fans de rebondissements. Avant d'assister à l'enterrement de première classe de Rafal Majka, à bout de force et confronté au vent de face qui frappait le long des plages de Copacabana, la course a vu sa principale force du jour, Vincenzo Nibali, partir à terre dans la descente du Vista Chinesa, la dernière difficulté de la journée.
Tombé à haute vitesse en compagnie de Sergio Henao, alors qu'il était en tête de la course avec le Colombien et Rafal Majka, le chef de file de l'équipe d'Italie a vu partir tous ses espoirs de victoire dans cette énorme gamelle. Pourtant c'est lui qui avait accéléré le rythme de la course, avec ses lieutenants Fabio Aru et Damiano Caruso et fait une sélection naturelle à l'attaque de la dernière partie du tracé. Parmi les piégés : Chris Froome, qui a tenté en vain un contre avant de laisser Geraint Thomas jouer sa chance, Romain Bardet et Alejandro Valverde, qui ont trop tardé à se découvrir.
Frustrée avec avec la 4e place d'Alaphilippe, l'équipe de France était aux abonnées absentes samedi. Malade depuis son arrivée au Brésil en début de semaine, Warren Barguil n'a été d'aucune aide pour Bardet et Alaphilippe et a été contraint à l'abandon. Vainqueur de l'épreuve de reconnaissance il y a un an, Alexis Vuillermoz a lui tenté un contre à 23 kilomètres du terme après avoir effectué son travail aux côtés de Bardet. Son coup n'a duré que quelques instants, faute de jambes. Sauf miracle sur le contre-la-montre individuel de mercredi prochain, les Bleus repartiront bredouilles du Brésil sur la route. Soixante-ans de frustration. Rendez-vous à Tokyo pour mettre la mauvaise fortune de côté.
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