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Vuelta - Christopher Horner : "Mon CV est déjà étonnant"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/09/2013 à 20:54 GMT+2

Chris Horner défend la continuité de ses performances. "Je ne comprends pas d'où vient cette idée que j'arrive de nulle part", prétend l'Américain, leader de la Vuelta à 42 ans.

2013 Vuelta Chris Horner

Crédit: From Official Website

Avant cette étape, vous pensiez que l’Angliru serait l’endroit pour endosser le maillot rouge. Comment l’avez-vous repris ?
Christopher HORNER : Je me sentais bien, mes jambes sont fantastiques. Je ne m’attendais pas à être maillot rouge aujourd’hui mais je suis très content de l’avoir. Aujourd’hui, c’était tactique. Je ne me suis pas mis dans le rouge dans la dernière ascension. Je ne tenais pas vraiment à aller chercher des bonifications parce que Valverde voulait vraiment gagner et c’était mieux pour moi de laisser Rodriguez devant, de surveiller Valverde et de distancer Nibali. J’avais été déçu de perdre le maillot rouge dans le contre la montre et je peux imaginer combien Nibali l’est à son tour.
Quelle impression vous donnent vos rivaux ?
C. H. : Nibali est un coureur de classe. Valverde a toujours été l’un de mes coureurs préférés à regarder. Bien sûr il est bien plus jeune que moi mais c’est un beau coureur. Rodriguez et moi avons été équipiers avant (chez Saunier Duval) et je le connais bien. C’est grand de lutter dans la Vuelta avec les meilleurs coureurs du monde.
Comment expliquez-vous votre performance au plus haut niveau ?
C. H. : Depuis le départ, mes jambes sont fantastiques. Hier, j’ai couru avec la forme de ma vie, je n’avais jamais été comme ça. J’ai une équipe incroyable et cela me rend confiant pour demain. Je n’avais pas perdu le sommeil pour trois secondes de retard, je ne vais pas le perdre pour trois secondes d’avance. A mon âge, je suis habitué à gagner et je suis habitué à perdre. Etre leader de la Vuelta à deux journées de la fin, ce n’est pas la première surprise de ma vie, mais c’en est une très bonne !
À 42 ans, vous êtes plus fort que jamais ?
C. H. :Non, ce n’est peut-être pas la meilleure forme de ma vie mais c’est le bon moment pour être aussi bien, d’atteindre les étapes clés de la Vuelta sans être blessé et sans ennui mécanique. J’étais dans une condition semblable chez RadioShack dans le Tour de France 2011 et j’étais tombé. En 2010, j’étais également très bien pour travailler en faveur de Lance Armstrong et pour le classement par équipes. Dans beaucoup d’occasions, j’ai été en condition mais je n’ai jamais eu la chance d’être en position de gagner un Grand Tour. Pour beaucoup de raisons, peut-être mon âge, peut-être parce que je suis discret, j’ai toujours été sous-estimé et n’ai jamais eu les responsabilités d’un leader. Mon CV est déjà étonnant et l’a toujours été depuis que je suis passé pro en 1996. Je ne comprends pas d’où vient cette idée que j’arrive de nulle part.
Qu’attendez-vous de l’Angliru ?
C. H. : Comme la plupart des ascensions de cette course, je ne la connais pas mais je sais qu’en tournant à gauche, c’est raide, qu’en tournant à droite, c’est raide. Je ne suis pas inquiet. Rodriguez va attaquer pour être sur le podium. Valverde va défendre pour y rester. Si Nibali bouge, je dois rester dans sa roue et faire attention aux bonifications. Nibali et Valverde restent très dangereux, ils sont juste quelques secondes derrière moi. Si je garde trois secondes d’avance, il est possible de perdre le maillot rouge à Madrid et je ne veux pas être soucieux de ça dimanche.
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