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Après une étape mouvementée, Stuyven règle tout le monde au sprint

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 29/08/2015 à 22:04 GMT+2

TOUR D'ESPAGNE 2015 - Jasper Stuyven (Trek) a remporté au sprint la 8e étape du Tour d'Espagne. Le Colombien Johan Esteban Chaves est toujours maillot rouge. Kévin Reza (FDJ) a pris la troisième place de l'étape. Dan Martin (Cannondale), l'Américain Tejay van Garderen (BMC) et le Français Nacer Bouhanni (Cofidis) ont été contraints à l'abandon après une chute massive.

Jasper Stuyven lors de la 8e étape du Tour d'Espagne - 2015

Crédit: AFP

La Vuelta ne sait vraiment pas la signification des étapes de transition. Alors que le 8e opus de ce Tour d’Espagne 2015 promettait un sprint dans les rues de Murcie, les cinquante derniers kilomètres ont été complètement fous. Les deux ascensions du jour ont éliminé la plupart des sprinteurs et inquiété certains favoris distancés dans la descente. Sagan (Tinkoff-Saxo) et Degenkolb (Giant-Alpecin) absents de l’emballage, Bouhanni (Cofidis) ayant abandonné comme Van Garderen (BMC) ou encore Dan Martin (Cannondale-Garmin) à la chute d’une chute massive, c’est Jasper Stuyven (Trek-Factory) qui s’est imposé, devançant Peio Bilbao (Caja-Rural) et Kevin Reza (FDJ), remportant du même coup sa première victoire sur un Grand Tour. Lui aussi tombé, Chavès (Orica-GreenEdge) conserve malgré tout le maillot rouge de leader.
Si on avait dû parier sur une victoire au sprint, on aurait sans doute plus misé sur un Degenkolb ou sur un Sagan. Parce que les deux ascensions de la Cresta del Gallo et ses pentes allant jusqu’à 15% allaient faire un ménage important et qu’il ne resterait plus beaucoup des bolides habituels dans la dernière ligne droite. D’ailleurs, ce sont leurs deux équipes qui ont contrôlé la majeure partie de la course, derrière une échappée de six coureurs qui n’a jamais eu sa chance avec 4 minutes comme avant maximum. Et dans les deux montées, tout semblait les destiner à se jouer la victoire. Mais le Néerlandais a finalement explosé dans la dernière ascension.

Des chutes à gogo

Sagan a lui vécu un final bien plus frustrant. Distancé dans la dernière montée, le Slovaque est revenu dans la descente avant de chuter, victime a priori d’une voiture médicale. Le symbole d’une étape marquée par des chutes, qui a mis au sol José Joaquim Rojas (Movistar) dans la descente de la Cresta del Gallo. Mais le principal évènement de la journée est intervenu à 50 kilomètres de l’arrivée, lorsqu’une grosse chute a mis à terre une soixantaine de coureurs. Si parmi eux, Chavès (Orica-GreenEdge) et Dumoulin (Giant-Alpecin) – les deux premiers du général - sont repartis sans trop de casse, cela n’a pas été le cas pour tout le monde. Van Garderen (BMC), Bouhanni (Cofidis) et Dan Martin (Cannondale-Garmin) ne sont pas repartis, tout comme Boeckmans (Lotto-Soudal) à propos duquel l'inquiétude est de mise. Le coureur belge a été plongé dans un coma artificiel.
Devant, les favoris ont semblé à un certain moment vouloir se faire la guerre. On a notamment vu Valverde (Movistar) sortir, suivi dans un second temps par Quintana (Movistar) et le duo d’Astana Aru-Landa. Alors lâché, on a cru à la perte de temps pour Froome mais le leader de la Sky est finalement revenu, sans avoir pris de risque de la descente. Un coup pour rien donc. Mais dimanche, pas de place pour les faux-semblants avec une nouvelle arrivée au sommet d’un col de 1re catégorie, au Cumbre del Sol-Benitachell. Une montée de 3,8 km seulement. Mais à 7,7% de moyenne avec des pentes allant jusqu’à 17%. Une vraie arrivée pour hommes forts. Comme souvent sur la Vuelta.
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