Le parcours à la loupe (1)

Amsterdam, ville où le vélo est roi, accueille donc le grand départ de ce Giro 2010. Après avoir opté pour un contre-la-montre par équipes ces trois dernières années, les organisateurs reviennent à un format plus traditionnel avec ce "prologue" long d'un peu plus de 8 kilomètres, sans grand dénivelé, qui reliera deux lieux emblématiques de la ville, le Rijksmuseum et le stade Olympique. A priori, l'exercice ne sera pas de nature à créer de gros écarts entre les meilleurs. Les spécialistes de ce type de chrono, eux, devraient se régaler sur ce tracé.

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Dès le quatrième jour, le Giro offre une première journée de repos à son peloton, afin d'effectuer la liaison de 1200 kilomètres des Pays-Bas jusqu'en Italie. Et dès le lendemain, nouvelle épreuve chronométrée! Un contre-la-montre par équipes cette fois, dans le Piémont, long de 32.5 kilomètres. Un exercice qu'adore Angelo Zomegnan, le patron du Giro. S'il n'est pas très technique (essentiellement des lignes droites), le chrono promet d'être exigeant puisqu'il propose un interminable faux-plat montant. Pas franchement de tout repos. Le tracé ne tolérera pas de faiblesse, surtout après le long transfert effectué 24 heures plus tôt. Un rendez-vous compliqué à gérer. Le Giro ne se gagnera pas à Cuneo mais certains pourraient y laisser des plumes.

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Le Giro 2010 sera celui des hommages. Après Fausto Coppi et Jacques Anquetil, honorés les jours précédents, c'est Gino Bartali qui sera au coeur de cette 7e étape. 10 ans jour pour jour après la disparition du grand champion italien, le peloton empruntera les routes sur lesquelles le Toscan s'entraînait jadis. La première moitié de l'étape est rectiligne, mais les 100 derniers kilomètres sont très vallonnées, le final reprenant les fameuses routes blanches de la Strade Bianche. Le sommet du Poggio Civitella n'est situé qu'à quelques kilomètres de l'arrivée. Il n'y aura sans doute pas de grosse bagarre entre les gros bras, mais certains seront peut-être en difficulté sur les routes caillouteuses.

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Les choses sérieuses commencent vraiment avec cette première arrivée au sommet, en haut du Terminillo. Pour ce premier rendez-vous avec la vraie montagne, nous devrions assister à une course de côtes, l'ascension finale constituant la seule réelle difficulté du jour. Le Terminillo est long (près de 17 kilomètres) mais relativement roulant. Une montée sans doute pas assez difficile pour provoquer une sélection majeure. Les écarts se chiffreront en secondes davantage qu'en minutes, en tout cas en ce qui concerne les tous meilleurs. Il faut s'attendre à une étape du type de celle de 2003, quand Simoni et Garzelli avaient distancé leurs rivaux sans toutefois écraser la course. Mais ils avaient fini aux deux premières places du classement final. Sans être définitives, les conclusions qui seront tirées au Terminillo seront donc au moins très instructives.