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Giro 2013: Cadel Evans (BMC), la fin des illusions

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/05/2013 à 23:49 GMT+2

Mis à mal sur le chrono de la 18e étape, Cadel Evans voit le maillot rose s'éloigner et sa deuxième place de plus en plus mise en danger. Son attentisme en montagne y est pour beaucoup.

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Crédit: Eurosport

Cette fois-ci, la messe est dite. Si Cadel Evans peut désormais faire une croix sur le maillot rose, c’est en partie à cause de sa contre-performance sur le chrono de Polsa. En terminant 25e de l’étape à 2’36" du vainqueur et actuel leader au général, Vincenzo Nibali, le coureur australien a pris un retard considérable qui sera désormais presque impossible à combler.  Mais si cette 18e étape  a brisé son rêve d’être sacré à Brescia, elle n’est pourtant pas la seule responsable de son sort.  Attentiste dans les moments où il aurait pu faire la différence, l’ancien champion du monde n’a jamais cherché sur ce Giro à mettre à mal Vincenzo Nibali. Cette attitude désormais caractéristique du coureur de la BMC lui vaut sans aucun doute sa place actuelle.
Le caractère offensif n’est pas la qualité prépondérante de Cadel Evans. Mis à part quelques tentatives sur des courses comme le Dauphiné, ou encore lors de sa victoire aux Championnats du monde, le coureur Australien se contente de suivre le train. Cela ne l’avait jusqu’alors pas si mal desservi puisque qu’à l’heure actuelle son tableau de chasse est plutôt bien garni. Cependant, sur ce Giro, Evans a été mis à mal par ce diable fou de Nibali. Attaquant à tout va, le requin de Messine n’a pas hésité à montrer les dents dès que l’opportunité se présentait, et même avec le maillot rose sur les épaules. Cadel Evans, tranquillement posé dans sa roue, s’est montré totalement inoffensif pour le leader.
Une deuxième place mise en danger
D’autres potentiels rivaux comme Rigoberto Uran (Sky) n’ont pas hésité à tenter leur chance dans le final de la 16e étape. D’autre part, une alliance de la part du coureur de la Sky et de celui de BMC aurait été plus qu’intelligente dans la montée du Galibier. Evans n’a pas l’équipe pour le soutenir comme Nibali, mais il a en revanche l’expérience et le potentiel pour briller. "Le résultat ne correspond pas à ce que je voulais ni à ce que j'espérais a déclaré le coureur de BMC. Mais en même temps, je n'ai pas eu la préparation idéale pour ce Giro qui doit me servir surtout en prévision du Tour de France. Nibali est un champion, il est au-dessus dans ce Giro. Il mérite assurément de gagner.
Sa prestation  sur l’exercice individuel proposé lors de la 18e étape n’a arrangé les choses. Le jour où son manager annonce qu’il sera le leader de la formation BMC sur le prochain Tour de France, Evans, dont les qualités de rouleur ne sont pourtant plus à démontrer, a fait pâle figure face à Nibali, encore une fois.  Ce qui n'a rien de rassurant au moment même où Tejay Van Garderen (BMC) s'impose sur le Tour de Californie. Complètement passé au travers  de ce qui devait être le premier duel entre le maillot rose et son dauphin, le Giro a accouché d’une démonstration du Sicilien. Désormais à 4’02" Cadel Evans a raté le coche. Les prochaines étapes de montagne seront décisives pour lui. Pour l'instant deuxième, il doit rester vigilant au risque de se voir sortir du podium. Uran n'est qu'à 10" et Scarponi pointe à 1'12". Il ne lui reste donc plus qu'à espérer que Nibali ait un incident mécanique dans un moment clé. Ou à attaquer, mais ça c'est une autre histoire.
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