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Tour d'Italie 2014 - Pierre Rolland : "J'ai suivi Quintana !"

ParAFP

Mis à jour 26/05/2014 à 15:39 GMT+2

Constamment à l'offensive depuis le début de ce Giro, le Français Pierre Rolland s'est rassuré en suivant les meilleurs en montagne. Il aimerait bien briller sur l'étape du Stelvio demain, là où son manager Jean-René Bernaudeau avait construit sa victoire d'étape sur le Giro en 1980.

Nairo Quintana (Movistar), en compagnie de Pierre Rolland (Europcar), avait encore repris du temps sur Rigoberto Uran à l'arrivée de la 15e étape du Giro 2014

Crédit: AFP

Le Giro a séduit Pierre Rolland qui est remonté à la 8e place du classement à l'entrée de la dernière semaine. L'Orléanais, double vainqueur d'étape de montagne sur le Tour de France (Alpe d'Huez en 2011, La Toussuire en 2012), dit avoir pris confiance en suivant le meilleur grimpeur du peloton, le Colombien Nairo Quintana. Dans son hôtel de Boario Terme, au pied de Montecampione où il s'est classé 4e de l'étape de dimanche, le leader de la formation Europcar dresse un premier bilan optimiste pour sa première participation au Tour d'Italie.
Le Giro se passe-t-il comme vous le pensiez ?
Pierre Rolland : "C'est mieux que je le prévoyais. Mon retard s'est fait dans les contre-la-montres. Je sais que c'est ma lacune. Par équipes, on a bien roulé mais on a eu la malchance de tomber sur le mauvais créneau, quand les conditions ont été les pires. Mais, pour le reste, c'est très satisfaisant. Quand on a fait le bilan de l'étape d'Oropa (samedi), je me suis rendu compte que j'avais grimpé aussi vite que Quintana. A Montecampione (dimanche), je me suis dit que j'allais essayer de le suivre et c'est ce que j'ai réussi à faire. J'ai suivi Quintana ! C'est lui qui est la référence pour les grimpeurs. Ca me donne confiance et ça m'ouvre des perspectives."
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Pierre Rolland (Europcar) aimerait briller dans l'étape du Stelvio mardi, chère à son manageur Jean-René Bernaudeau, vainqueur d'étape en 1980

Crédit: Panoramic

Qu'attendez-vous de la fin du Giro ?
P.R : "Je suis entre deux, je suis trop près pour aller dans une échappée, trop loin pour le podium. Mais je n'ai rien à perdre. Je ne connais pas les cols de la dernière semaine, mais j'ai la chance d'avoir dans l'équipe Davide (Malacarne), il connaît tout par coeur. Dans le contre-la-montre en côte (vendredi au Monte Grappa), je n'ai pas de référence. Si ça reste un effort solitaire, ça n'a rien à voir avec le premier chrono. Pour moi, c'est mieux."
Attachez-vous une importance particulière à l'étape du Stelvio (mardi) ?
P.R. : "J'espère qu'on pourra la faire, qu'on pourra voir la course entre les murs de neige. C'est la grande victoire de Jean-René (Bernaudeau, manageur de l'équipe Europcar, vainqueur d'une étape qui passait par le Stelvio dans le Giro 1980) et ce serait bien de poursuivre l'histoire. Pour moi, c'est l'étape la plus belle, la plus spectaculaire. Elle fait partie du mythe du Giro. Je suis attaché à ce qui marque l'histoire, c'est ça qui me fait vibrer, qui me fait être à 110 pour cent. Nibali a dit: 'le Tour est la (course la) plus importante, le Giro est la plus belle.' Maintenant, j'en suis sûr. Il y a tout pour faire la course, pour qu'il y ait du mouvement. Et, dans le public, je n'ai pas entendu un mot déplaisant depuis le départ."
AFP
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