Bundesliga : Avec Josep Guardiola, c’est toujours le Bayern Munich qui gagne… mais plus vite

Le Bayern est donc champion d’Allemagne. Pour la deuxième fois de suite. Et encore plus rapidement qu’en 2012/2013, un exercice qui était déjà historique. Sacré après vingt-sept rencontres de Bundesliga, le Bayern Munich a mis l’Allemagne à ses pieds avec un nouveau technicien aux commandes, Pep Guardiola. Auréolé d’un triplé Ligue des champions - Bundesliga - Coupe d’Allemagne la saison dernière, Jupp Heynckes avait laissé les rênes d’une équipe au sommet de sa gloire au Catalan pendant l’été. La passation de pouvoir cordiale a très vite laissé place à un match de statistiques et d’excellence entre le technicien allemand et l’ancien entraîneur du Barça. Et, force est de constater que Guardiola s’en est encore mieux tiré que son prédécesseur.

Titré dès le 25 mars, le Bayern de Guardiola vient d’établir un nouveau record de précocité en Bundesliga. L’an dernier, celui d’Heynckes avait attendu le 6 avril et la 28e journée pour être sacré, la faute à une défaite face à Leverkusen (1-2) en début de saison, la dernière en date du club bavarois en championnat. Une déconvenue que n’a pas connue Guardiola. Le technicien catalan affiche un bilan comptable "presque" parfait. Avec vingt-cinq victoires et deux nuls, le Bayern version 2013/2014 affiche 77 points en vingt-sept journées, contre 75 pour ce même Bayern l’an dernier après 28 journées. Et reste donc, à cheval sur deux saisons, sur une série d’invincibilité de… 52 matches.

Quand on y regarde de plus près et que l’on se penche sur la différence de buts, le "match" est encore plus serré. Mais là encore, Guardiola a tout réussi avec une journée d’avance. Au terme de la victoire et du sacre face au Hertha Berlin (1-3), le Bayern Munich affiche une différence de +66 avec 79 buts marqués et 13 encaissés. Les même statistiques, au but près, qu’Heynckes au moment du titre l’an dernier… avec un match de plus au compteur. En Bundesliga, Guardiola a donc fait mieux que son prédécesseur. Restent la Coupe d’Allemagne et la Ligue des champions. Jusqu’ici, les temps de passage sont respectés. Mais l’essentiel d’ores et déjà ailleurs.