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L'Egypte en finale après sa victoire aux tirs au but sur le Burkina Faso (1-1 a.p., 4-3 t.a.b.)

Babacar Diarra

Mis à jour 02/02/2017 à 19:50 GMT+1

CAN 2017 - L'Egypte disputera la finale après avoir battu le Burkina Faso mercredi (1-1 a.p., 4-3 t.a.b.). Les Egyptiens, qui n'avaient plus atteint ce stade de l'épreuve depuis 2010, affronteront le vainqueur de l'autre demi-finale qui opposera le Cameroun au Ghana jeudi (20h00). La finale aura lieu dimanche à 20h00.

Essam El-Hadary, le gardien de l'Egypte, félicité après la demi-finale face au Burkina Faso

Crédit: AFP

Avec deux tirs aux buts stoppés lors de la demi-finale de la CAN 2017 à Libreville face au Burkina Faso, le gardien égyptien Essam El-Hadary a retourné une séance mal engagée pour envoyer les Pharaons en finale pour la 9e fois de leur histoire (1-1 ap. 5-4 aux tab). Pendant 120 minutes, les Egyptiens étaient restés fidèles à leurs principes en faisant preuve de patience et d'efficacité en contre. Ainsi, la star égyptienne Mohamed Salah a ouvert le score sur une frappe enroulée parfaite. Mais très logiquement, Aristide Bancé a permis aux Burkinabés de réagir rapidement (73e). Finalement, la fougue des Etalons n'aura pas été récompensée.
Depuis le premier match de sa phase de poules, l'Egypte use ses adversaires les uns après les autres. Supérieur physiquement, le Burkina Faso n'a pas dérogé à la règle même en devenant la première sélection à faire trembler les filets du vétéran Essam El-Hadary depuis le début de la CAN 2017. Le dernier rempart a longtemps retardé l'échéance, notamment devant les multiples débordements d'un Préjuce Nakoukma en jambes. Danger numéro un des Etalons, le néo-Nantais a souvent pris le dessus sur le latéral égyptien Ahmed Al-Muhammady pour centrer ou percuter avant de frapper. En face, l'Egypte a beaucoup couru mais elle a prouvé une fois supplémentaire qu'elle sait le faire intelligemment.

Koffi malheureux

Et sur l'une de ses rares actions construites, l'équipe de l'Argentin Hector Cuper a ouvert le score après une remise de Mahmoud Kahraba, dos au but, pour Mohamed Salah auteur d'une frappe enroulée parfaite dans la lucarne. Aristide Bancé a donc égalisé six minutes plus tard avec un enchainement contrôle poitrine-frappe imparable qui ponctuait un superbe mouvement initié par le duo Charles Kaboré et Steeve Yago. Mais pour l'essentiel, le gardien vétéran de 44 ans a su veiller à plonger, capter les ballons ou assurer ses dégagements du poing, comme au bout du temps additionnel des 90 minutes lorsque Banou Diawara a dévié subtilement sous la barre une passe claquée avec rebond de Charles Kaboré (90e+3).
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Alain Traoré et Ahmed Fathi lors de Burkina-Egypte

Crédit: AFP

L'inévitable séance de tirs aux buts allait donc proposer un choc de générations entre le Burkinabé Hervé Kouakou Koffi, 20 ans, présent pour la première fois dans une CAN et Essam El-Hadary, déjà sacré 4 fois depuis 1998. Le cadet a alors pris le dessus d'entrée en repoussant du bout des doigts la tentative d'Abdallah Al-Said sur son poteau droit. Mais la suite lui a ôté le sourire. Car Koffi a eu le courage de se présenter en quatrième tireur, avant d'avoir le malheur de voir son tir stoppé d'une main ferme par son vis-à-vis. La qualification pour la finale a changé de main à ce moment-là. Après la réussite du dernier tireur égyptien Amr Warda, El Hadary a sorti l'ultime tentative signée Bertrand Traoré, encore d'une main ferme. Grâce à son héros, remplaçant lors du premier match et promu titulaire suite à la blessure d'Ahmed El-Shenawy, l'Egypte peut viser un huitième sacre.
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