"Tout peut arriver"

D.D : Le stage que nous avons fait (en Espagne, ndlr) a servi à remettre de l'essence dans le moteur. Notre objectif pour la deuxième partie de saison est de faire mieux que lors de la première partie. Pour cela, il faut plus de continuité. On doit vraiment avoir plus d'esprit de compétiteur. Il faut avoir du caractère et de la volonté pour inverser la tendance sur certains matches.

D.D : Je dirais que nous sommes dans le troupeau. Mais c'est la défaite contre Auxerre qui plombe tout. Car Bordeaux a effectué six mois avec une efficacité redoutable. Ils totalisant 43 points, c'est énorme.

D.D : Je ne suis pas sûr de gagner à Bordeaux en laissant des joueurs au repos à Trélissac et Saint-Etienne… Ça voudrait dire aussi que je me moque des coupes. Ce n'est pas le cas.

D.D : J'espère déjà que le terrain sera jouable. Car les conditions de jeu peuvent vraiment favoriser un nivellement des valeurs.

D.D : Je sais que Trélissac est une équipe joueuse. Car il y a du mouvement et de la vitesse devant. Si elle joue la montée dans son groupe de CFA2, c'est bien qu'il y a de la qualité dans cette équipe.

D.D : En coupe, tout peut arriver. C'est le charme de la coupe. Il n'y a qu'en football qu'on peut voir ça. Dans les autres sports, le rugby ou le basket par exemple, le gros bat toujours le petit.

D.D : Elles se poursuivent. C'est en bonne voie mais ce n'est pas un dossier simple. Mais ça avance. C'est fort probable qu'il vienne. Il a plusieurs autres propositions (Olympiakos et Sampdoria, ndlr) mais il est intéressé par le challenge de l'OM.

D.D : Oui, c'est un joueur très intéressant. Il manque de temps de jeu à Milan mais c'est en raison du système utilisé par Mourinho où il a du mal à trouver sa place. La saison dernière, il a joué une vingtaine de matches et six ou sept cette saison. Il peut apporter un plus et des solutions différentes.

D.D : C'est quelqu'un qui peut jouer à gauche ou à droite. Il va apporter de la percussion et de la vitesse. Mais aussi son sens du dribble et son efficacité. Il a disputé ses meilleures saisons à Rome. Il marquait beaucoup de buts là-bas. J'avais besoin d'un joueur de ce profil car il y a la blessure de Mamad (Niang) et le départ de Koné à la CAN pour au moins un mois.

D.D : Oui, il peut jouer tout de suite même s'il n'est pas à 100%. Il n'a pas joué le dernier match de championnat avec l'Inter car il était en partance. Mais il n'y a pas de soucis de ce côté-là. Il s'entraîne normalement. Maintenant, il va devoir découvrir ses partenaires. Il y a assez de matches en janvier pour ça.

D.D : On me l'a proposé. Je connais les joueurs mais je ne suis pas au courant de tous ceux qui sont susceptibles de partir ou d'être libérés par leur club. Je n'ai pas dit : "On peut faire ce joueur." C'est José qui me l'a dit. Mais il n'y a pas de soucis avec ça. Ça arrive fréquemment. On me dit qu'il y a des opportunités sur tel ou tel joueur. Ensuite, je regarde les stats et puis l'homme et son professionnalisme. Je ne prends pas un joueur sans avoir beaucoup de renseignements sur lui. Le joueur, je le connais, mais l'homme m'intéresse aussi. Je vous l'avais dit cet été, ce qui m'importe, c'est de bien connaître l'homme et son comportement. Et je connais suffisamment de personnes pour avoir tous les renseignements, qu'ils soient bons ou mauvais, avant de prendre une décision.

D.D : (Il sourit et regarde dans sa manche de veste, ndlr). Non. Il y a plein d'autres joueurs. Mais ça ne s'est pas fait du jour au lendemain avec Mancini. José (Anigo) et moi avons passé du temps pendant les vacances pour faire en sorte que ça puisse aboutir. Ce ne sont pas des dossiers faciles. Le mercato d'hiver, c'est toujours une période difficile. A moins de faire un investissement lourd avec beaucoup d'argent sur un joueur de qualité. Mais les joueurs sur le marché ont connu des difficultés dans la première partie de saison. Autrement, ils ne partiraient pas.