Paris, et maintenant?

La qualification du PSG pour les demi-finales de la Coupe de France soulève plusieurs questions: Gregory Coupet a-t-il bouleversé la hiérarchie des gardiens? Les jeunes Bahebeck et Kebano peuvent-il être plus que des jokers et comment le club va-t-il gérer son calendrier? Eléments de réponse.

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Crédit: Eurosport

COUPET, UN N°1 BIS?
Apoula Edel est le gardien n°1 du PSG. Mais mercredi soir, Grégory Coupet a été ce que le Camerounais n'est pas assez souvent: décisif. En arrêtant un penalty dès la 19e minute, le gardien de 38 ans a permis à sa formation de rester dans le coup. De quoi susciter le doute chez Antoine Kombouaré, qui s'en est pris à son titulaire le week-end dernier? A priori non. Devant la nuée de questions à ce sujet, l'entraîneur parisien a été clair. "Vous voulez savoir? C'est Edel qui sera titulaire à Auxerre samedi soir".
Il n'empêche. Le PSG ne peut pas occulter l'option Coupet dont l'expérience pourrait être un plus dans la course au titre où le moindre faux-pas se paiera cher. L'ex-Lyonnais, qui estime toujours Edel "au-dessus" de lui et qu'il vaut mieux rester "comme ça", n'a pas caché une montée d'adrénaline retrouvée après le penalty. "J'étais encore tout vibrant de l'intérieur. C'est agréable de retrouver ces sensations." Un nouveau faux-pas d'Edel pourrait le propulser n°1. Et Paris ne serait pas forcément perdant au change...
QUEL ROLE POUR KEBANO ET BAHEBECK?
A eux deux, ils n'ont pas l'âge de Grégory Coupet mais Jean-Christophe Bahebeck (17 ans) et Neeskens Kebano (18 ans) ont été aussi décisifs que le gardien de 38 ans en marquant un but chacun. Si Bahebeck (8 buts en 13 matchs de CFA) faisait sa première apparition avec les pros, Kebano avait déjà fait étal de sa technique face à Martigues en Coupe et à Borisov en Ligue Europa. Ces deux joueurs, issus du centre de formation parisien, pourraient grappiller des minutes dans une fin de saison surchargée pour Paris.
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PSG Kebano

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Une hypothèse qu'Antoine Kombouaré n'a pas écarté, même s'il veut les mettre à l'abri des projecteurs. "Ça va certainement me donner des options pour la suite mais il faut être patient et ne pas s'enflammer. Ce qui est important, c'est de les protéger. Ils sont là pour prendre du plaisir, ils n'ont aucune responsabilité". C'est peut-être mieux pour éviter un destin à la Maxime Partouche (20 ans), auteur de quelques gris-gris en 2009 et perdu aujourd'hui au Panionios d'Athènes, et suivre l'exemple de Mamadou Sakho, lui aussi formé dans la capitale.
AUBAINE OU MIGRAINE?
En battant Le Mans, le PSG s'est rajouté au moins une rencontre dans son calendrier (demi-finale le 19 ou le 20 avril). Et comme il est encore engagé en Ligue Europa et bien placé en L1, il va faire face à deux mois très chargés. Mars s'annonce terrible avec pas moins de cinq matches en 15 jours: Auxerre le 5, Benfica le 10 et le 17, Montpellier le 13 et Marseille le 20. Et si le club de la capitale passe l'écueil portugais, il vivra une période du même acabit, voire pire, entre le 9 et le 24 avril. Pas de quoi inquiéter Mamadou Sakho. "Leturn-over nous a fait beaucoup de bien. Beaucoup de joueurs qui étaient présents contre Toulouse ont pu se reposer. Quand on me posait la question de savoir si le groupe était assez étoffé, je disais qu'on avait des jeunes de qualité. On l'a vu". Un ou deux blessés pourraient changer la donne. Mais tant que la dynamique est positive, Kombouaré peut voir venir.
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