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Les Girondins décrochent face à l'ESTAC leur dixième finale de Coupe de France

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/05/2013 à 08:59 GMT+2

Bordeaux s'est qualifié pour sa dixième finale de Coupe de France grâce à son succès à Troyes (1-2) ce mardi. Mais les Girondins ont souffert.

henrique bordeaux 2013

Crédit: AFP

Bordeaux laborieux mais Bordeaux victorieux. Les Girondins se sont qualifiés pour la finale de la Coupe de France en battant Troyes (1-2) en demi-finale mardi soir. Les Bordelais sont parvenus à s’imposer en laissant le jeu à l’ESTAC et en concédant l’ouverture du score très tôt dans la partie (Bahebeck, 7e). Mais les hommes de Francis Gillot ont su réagir par Diabaté (41e) puis par un but contre son camp de Bréchet (63e) en deuxième période. Ils rejoignent Evian-Thonon-Gaillard au Stade de France le 31 mai prochain et se qualifient pour leur dixième finale de Coupe de France, 26 ans après celle remportée face à l’OM en 1987 (2-0).
En Ligue 1, il y a la victoire  "à la marseillaise" par un but d’écart. En Coupe de France, c’est la victoire "à la bordelaise". Toutes leurs victoires dans cette compétition, les Girondins les ont acquises par un but d’écart. Ce mardi soir au stade de l’Aube, les coéquipiers de Ludovic Obraniak peuvent s’estimer heureux. Car dans l’agressivité et l’impact, ils ont souffert. S’ils ont eu le mérite d’être les premiers à cadrer une frappe (Sertic, 6e), les Girondins ont surtout très vite subi le rythme des joueurs troyens. Jean-Christophe Bahebeck a d’ailleurs très tôt ouvert le score : bien lancé par N’Sakala, l’ancien Parisien seul face à Carrasso n’a pas manqué son face à face (1-0, 8e). Le jeune international de moins de 20 ans et le Brésilien Marcos étaient d’ailleurs les deux hommes les plus en vue sur la pelouse au début du match. Leurs combinaisons ont souvent fonctionné et il a fallu un Carrasso des grands soirs pour empêcher le break (19e, 38e).
Diabaté, maladroit, a trouvé la faille
Tout au cours de la première période, les occasions girondines ont été rares ou trop imprécises. Saivet (16e) ou Sertic (24e) ont tenté des frappes lointaines, sans danger pour le portier de l’ESTAC. Mais surtout, Cheick Diabaté n’était pas très inspiré. Notamment sur cet incroyable loupé de la tête sur un centre déposé de Mariano (14e), alors qu’il se trouvait sans aucun marquage. Le Malien, trop fébrile devant le but, a également manqué de puissance sur sa reprise lorsque Dreyer a repoussé la frappe de Sertic (24e) dans ses pieds. Mais la troisième occasion a été la bonne. Sur un nouveau centre parfait de Mariano, encore lui, Diabaté a enfin trouvé les filets sur un plat du pied droit (41e, 1-1 ), inscrivant ainsi son quatorzième but cette saison, le quatrième en coupe de France.
La deuxième période, beaucoup plus équilibrée mais aussi beaucoup plus terne, ne s’est décantée qu’à partir de l’heure de jeu, sur une belle frappe de Colin qui a frôlé la lucarne. Le tournant du match est intervenu deux minutes plus tard, sur le "csc" de Bréchet (63e, 1-2 ). En voulant dégager le ballon des pieds de Diabaté, le défenseur a trompé son gardien et donné l’avantage aux Bordelais qui n’en demandaient pas tant. Malgré les dix dernières minutes durant lesquelles l’ESTAC a poussé, le score n’a plus bougé. Les hommes de Jean-Marc Furlan n’atteindront donc pas leur première finale de Coupe de France et tenteront dès samedi de décrocher leur maintien en Ligue 1 contre… Bordeaux, lors de la 37e journée. Quant aux Girondins, ils miseront tout sur cette finale de Coupe de France (contre l’ETG le 31 mai), qui, en plus d’un titre, les qualifierait directement en Ligue Europa.
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