PSG-OM: Steve Mandanda : "Autant dimanche, il y a eu de la frustration…"

Deux matchs, deux défaites mais deux scénarios. Autant l’OM pouvait regretter sa défaite en Ligue 1 dimanche (2-0), autant son élimination en 8e de finale de la Coupe de France mercredi (2-0) est difficilement contestable. Elie Baup n’a pu cacher un certain fatalisme en conférence de presse après la rencontre. "2-0, c’est un peu le tarif ici, a dit l’entraîneur marseillais qui n’a pas oublié que les Olympiens avaient été sortis sur le même score en 8e de finale de la Coupe de la Ligue, toujours à Paris, en octobre dernier. "Nous avons joué quatre fois contre le PSG, dont trois au Parc. Mon seul regret est de ne pas avoir disputé une ou deux rencontres de plus, chez nous au Vélodrome."

Si Elie Baup ne peut influer sur le hasard, il le peut sur son équipe. Pourtant, il n’avait rien changé à son onze de départ par rapport à la première rencontre il y a trois jours. Contrairement au PSG dont la profondeur de banc le permet (7 changements). Le manque de fraîcheur, une explication à cette moins bonne performance ? Pas pour lui. "On était préparés pour ces deux rendez-vous, a-t-il dit. Mais on n'a pas été assez tranchants dans les zones de finition, on a un peu tergiversé." Et quand on lui demande si son équipe n’a pas joué un peu petit bras, l’entraîneur olympien répond du tac au tac. "Je n'ai pas vu autant de fébrilité que ça".

Pour Steve Mandanda, seul joueur à s’exprimer après le match, la raison de cette défaite est simple. L’OM a tout simplement été moins bon. "Autant dimanche il y a eu énormément de frustration et de déception, on aurait pu espérer mieux, autant ce soir (mercredi, NDLR), même si on a pas mal joué, ça n'a pas été le cas, a concédé le gardien marseillais. On avait envie de bien faire et d'aller loin dans la compétition mais maintenant il ne nous reste plus que le championnat et on va rester concentrés là-dessus pour donner le mieux qu'on peut".

Ce double revers risque pourtant de peser à la Commanderie dans les prochains jours. La bonne nouvelle, c’est que l’OM n’a plus qu’un lièvre à courir : le podium de Ligue 1. "Maintenant, on n'a pas le choix, il faut mettre de côté ces deux déceptions et se projeter sur les matches à venir en L1, reconnait Baup qui ne doute pas de la capacité de réaction de ses hommes face à Troyes ce week-end. Notre challenge est clair, c'est se bagarrer avec pas mal d'équipes lors des 12 derniers matches. Il y a de la force de caractère dans notre groupe. Nos joueurs sont liés dans la combativité et on va essayer d'exprimer ça dès dimanche".