Coupe de France (8e de finale) - Lynel Kitambala (AJ Auxerre) : "Un bon feeling avec Ntep"

Lynel Kitambala : C'est le foot. Je suis content pour lui. Ça se passe bien pour le moment. Il a participé aux deux derniers matches, il prend ses marques à Rennes. Après je ne sais pas encore si mercredi il sera titulaire, on verra bien. On ne s'appelle pas tous les jours, mais on "textote" souvent. On a gardé la connexion. 

L.K : C'est simple, ça s'est fait naturellement. On s'est connu quand je suis revenu de mon prêt à Dijon, en 2010. Lui était au centre, on a eu un bon feeling, on se côtoyait. Ensuite je suis parti à Lorient (2010-2011) puis à Saint-Etienne (septembre 2011) et quand je suis revenu en prêt (il est toujours sous contrat avec Saint-Etienne jusqu'en juin 2015) à Auxerre l'été dernier (2013), l'idée a fait son chemin et on s'est "lancé". On s'apprécie, on s'entend bien. C'était cool, on a passé des bons moments.

L.K : C'est plus un match de Coupe de France qu'un match de Ligue 1 quand même (sourire). Mais c'est une belle affiche pour le public, pour les joueurs aussi. Le coach nous dit que tout est possible sur un match. Qu'il faut essayer de retrouver notre qualité de jeu, s'inspirer du match que l'on avait réussi contre Lens, malgré la défaite (1-2), et surtout effacer les matches de Châteauroux et Istres où la manière n'était pas au rendez-vous. Qu'il faut que l'on se libère.

L.K : Il m'a fait du bien oui, mais j'étais déjà bien avant ce match de Lens. Depuis la trêve, je retrouve mes sensations, de la confiance. Tout ce que j'étais venu chercher ici à Auxerre.

L.K : C'est ce que je me suis dit. Auxerre, je connais bien la maison, car c'est ici que j'ai été formé. Quand le coach m'a appelé pour me proposer de relever ce challenge, je n'ai pas hésité. Car j'avais besoin de retrouver du temps de jeu, mes repères. Au début ça parlait de montée, mais le projet c'est plus celui de stabiliser le club, d'assurer le maintien pour préparer la montée dans quelque temps.

L.K : J'ai envie de bien terminer la saison, en marquant ou en délivrant d'autres passes décisives. Après, je verrai. Il me restera un an de contrat à Saint-Etienne où je n'ai pas réussi à m'imposer dans une période où Aubameyang s'est révélé. Il y a eu un concours de circonstances derrière lequel je ne me cache pas, mais... Disons que je suis arrivé le dernier jour du mercato, à la dernière minute sans être un premier choix. Le staff et les dirigeants espéraient d'autres attaquants, ils m'ont pris. Dans la foulée, Loïc Perrin, notre capitaine, un joueur majeur s'est fait les croisés, ça a changé le schéma tactique de l'entraîneur...Je me suis retrouvé à jouer en pointe de façon isolée, et ce n'est pas vraiment mon jeu. Quand j'ai marqué 13 buts avec Dijon, je jouais en soutien ou autour de Ribas. A Sainté, le coach m'a de suite fait confiance, et je le remercie aujourd'hui encore de m'avoir donné cette chance, mais ça n'a pas fonctionné. C'est dommage. Et puis, après Aubame s'est révélé...