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Stéphane Marignale : "Je rêve du Stade de France pour Cannes"

ParFoot-Express.com

Publié 14/02/2014 à 11:56 GMT+1

Juste après le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France, Stéphane Marignale avoue son rêve de finale. "Rien n'est impossible", confie-t-il tout en rappelant que la "Coupe, c'est du bonus" pour Cannes, qui vise la montée en championnat.

Stéphane Marignale avec Cannes en Coupe de France 2014

Crédit: Panoramic

On vous connaît assez peu finalement.  Pouvez-vous nous parler un peu de vous. Où avez-vous tapé vos premiers ballons par exemple ?
S.M. : Tout a commencé à 6 ans, en Guadeloupe, à la MJC des Abymes jusqu'à mes 15 ans. Après, j'ai passé un an au Sirocco des Abymes en DH. Puis, je suis parti en métropole pour jouer à Gueugnon, où je suis resté quatre ans. Le premier hiver, j'ai appelé ma mère et j'ai pleuré, j'avais trop froid. Ensuite, j'ai été recruté à Lille, en équipe B (CFA). J'étais bien rôdé pour le froid. J'ai passé un an dans la belle ville de Saumur. Je suis redescendu un peu plus au sud pour évoluer quatre ans à Pau.
Comment êtes-vous arrivé à Cannes ?
S.M. : Le coach de Cannes m'a appelé pour me recruter, ça ne se refuse pas. Mais, au début, j'ai cru que c'était une blague...
L'AS Cannes est un club mythique en France qui a formé de nombreux grands joueurs, est-ce particulier de jouer ici ?
S.M. : J'ai été flatté qu'on ait pensé à moi. Surtout quand on sait les joueurs qui sont passés à Cannes (NDLR : Luis Fernandez, Zinédine Zidane, Patrick Vieira, Gaël Clichy...).
Vous voilà en quarts de finale de Coupe de France, donc dans la lumière, qu'est-ce que cela change au quotidien ?
S.M. : Ça ne change pas ma vie. Des gens que je n'entendais plus m'ont recontacté. Il y a plus de sollicitations, mais je garde les pieds sur terre car je sais d'où je viens.
Avez-vous eu des propositions de clubs ? Quel est votre contrat avec Cannes ?
S.M. : Oui il y a des personnes qui se manifestent. Mais pour le moment je me concentre sur mon club avec pour objectif la montée en National. J'ai un contrat de deux ans que j'ai signé en juin dernier.
En huitièmes de finale, vous avez battu Montpellier (1-0, ap) qui avait éliminé le PSG …
S.M. : Je suis un grand fan du PSG, je ne devrais peut-être pas le dire... Avant le match, des amis me disaient que c'était possible. Personnellement je pensais que ce serait compliqué. Montpellier a battu le PSG sur son terrain ? Il y a peu d'équipes à avoir réussi cet exploit cette année et le club est sur une vague depuis l'arrivée de Courbis. C'est la magie du sport.
Comment s'est passé le match ?
S.M. : Montpellier avait la maîtrise du ballon. Le terrain a permis de rééquilibrer le niveau. Il y a tout de même trois divisions d'écart... On s'est battus sans calculer les efforts.
Qu'avez-vous pensé du niveau des joueurs ? Lequel vous a le plus impressionné ? En tant que défenseur, le physique est-il si différent ?
S.M. : Au milieu, ils sont impressionnants, surtout Stambouli et Hilton aussi en défense. J'aime bien les duels, ça ne me fait pas peur donc j'étais heureux. Techniquement, ils sont au-dessus, le ballon va un peu plus vite entre eux, mais il n'y a pas une grande différence physiquement entre eux et nous.
Le tournant du match est ce penalty manqué par Niang...
S.M. : Le penalty est litigieux, mais l'arbitre a pris sa décision. Normalement, on dit que l'on provoque le penalty, on laisse un autre joueur le tirer, il a voulu se faire justice lui-même. Heureusement pour nous, il l'a manqué, sinon cela aurait été presque impossible.
Au prochain tour, vous jouez contre Guingamp, une nouvelle équipe de Ligue 1. Que pensez-vous de ce club ?
S.M. : Ca va être compliqué. Surtout que certains joueur viennent de CFA ou National où ils évoluaient il n'y a pas si longtemps. J'ai joué contre certains quand j'étais à Lille. Même si sur le papier ils sont moins bons que Montpellier, Guingamp reste une équipe de Ligue 1.
Mais avant il y a Mont-de-Marsan en championnat. Quel est l'objectif ?
S.M. : C'est un match très important. Avant Montpellier on avait perdu, il faut gagner cette fois. Avant notre parcours en Coupe, beaucoup de clubs voulaient battre Cannes car c'est Cannes. Alors, depuis, ils sont encore plus motivés. Il faut avoir le même état d'esprit qu'en Coupe. Je crois à la montée il nous reste 12 matches.
Parlez-nous de l'ambiance au stade Pierre de Coubertin !
S.M. : C'est le douzième homme. Ça me transcende. Pendant la prolongation, je ne sentais plus la douleur grâce à eux. 8000 personnes qui poussent, ça aide et on envie de mouiller le maillot pour eux.
Finalement quel est le vrai niveau de Cannes ?
S.M. : Je me demande aussi. On a une belle équipe, mais on a moins de réussite en Championnat, ça ne s'explique pas. La Coupe c'est un bonus. Je suis venu pour la montée en National.
Jusqu'où l'AS Cannes peut-elle se hisser à votre avis ?
S.M. : Le plus loin possible. Je rêve du Stade de France pour Cannes. Mais, si on se fait éliminer par Guingamp, ce sera déjà un beau parcours. Rien n'est impossible.
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Crédit: Eurosport

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