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"Une saveur particulière"

ParAFP

Publié 25/03/2010 à 15:58 GMT+1

Double lauréat de la Coupe de la Ligue (2007 et 2009), Marouane Chamakh nourrit une envie de triplé samedi contre Marseille en finale. A trois jours du déplacement à Lyon en C1, l'attaquant de Bordeaux assure toutefois qu'une défaite "ne va pas nous mettre un coup au moral"

Eurosport

Crédit: Eurosport

MAROUANE CHAMAKH, ce match a-t-il vraiment le goût d'une finale sachant qu'un choc plus important vous attend mardi à Lyon en Ligue des Champions ?
M.C. : Bien sûr, c'est au Stade de France, c'est une finale et c'est Marseille. On ne peut pas se dire que ce n'est pas une finale. Si l'adversaire avait été plus petit, moins calibré que Marseille, on aurait pu penser davantage au match de Lyon. Là, c'est un candidat au titre, une belle équipe aussi avec un beau public. On est concentré, c'est un challenge, un trophée à gagner que l'on s'est fixé en début de saison. Tout ce qui se passe en ce moment avant Lyon, l'extra-sportif concernant leur match contre Grenoble, on n'y prête pas attention.
Vous parliez pourtant davantage de la Coupe de France comme objectif...
M.C. : Pour beaucoup, on a déjà goûté à cette Coupe de la Ligue et il nous manque cette Coupe de France. C'est normal que l'on se focalise sur la Coupe de France que l'on voulait gagner. Après avoir perdu contre Monaco (0-2 en 8e), on était toujours en course en Coupe de la Ligue, on a joué le jeu, on ne s'est pas préservé.
Comment expliquez-vous cette réussite dans cette épreuve ?
M.C. : Elle nous réussit, tout simplement. Je ne peux pas l'expliquer, on ne la néglige pas, on arrive au bout, tant mieux. Ces quatre dernières années, on est allé trois fois en finale. Avant 2007, Bordeaux l'avait déjà gagnée une fois (en 2002), à l'époque de Pauleta et Dugarry, et perdu deux fois" (aux tirs au but en 1997 et 1998).
Que ce soit l'OM en face change-t-il quelque chose ?
M.C. : On sait la rivalité qu'il y a entre Marseille et Bordeaux. En L1, on a fait deux nuls (0-0 et 1-1); là, il y aura un vainqueur et un perdant. C'est une saveur particulière. Elle était pas mal en 2007 face à Lyon (1-0). Là, contre Marseille, ce serait exceptionnel de gagner, vraiment beau. Je pense que le match sera beaucoup plus ouvert, pas comme en championnat où on a peur de se découvrir, de perdre des points. Les deux équipes ne vont pas rester derrière mais faire du jeu pour se créer des occasions.
Dans quel camp la défaite sera-t-elle la plus difficile à digérer ?
M.C. : Plus pour Marseille que pour nous. Sans vous mentir, la Coupe de la Ligue pour certains, on l'a déjà gagnée deux fois et le fait de passer à côté, bien sûr, on va être déçu mais cela ne va pas nous mettre un coup au moral. Marseille peut-être un peu plus car c'est l'occasion ou jamais de prendre un trophée. Passer de nouveau à côté pourrait leur faire mal.
Cette finale est aussi l'affrontement entre Laurent Blanc et Didier Deschamps ?
M.C. : Je ne sais pas s'il y aura un match dans le match car ce sont deux amis. Depuis trois ans, Laurent Blanc a amené cette culture de la gagne et si on s'est forgé un palmarès, il y est pour beaucoup. Deschamps, c'est pareil, il l'a prouvé avec Monaco, à la Juventus et il fait du bon boulot à Marseille. Ils ont apporté leur pierre à l'édifice dans ce championnat et dans le foot français.
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