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Après la défaite face à l'Uruguay, Cesare Prandelli (Italie) présente sa démission

Alexandre Coiquil

Mis à jour 24/06/2014 à 23:02 GMT+2

Suite à l'élimination de l'Italie face à l'Uruguay (0-1), Cesare Prandelli a annoncé en conférence de presse qu'il présentait sa démission. L'Italien avait prolongé son bail au mois de mai.

Cesare Prandelli a annoncé sa démission après l'élimination de l'Italie

Crédit: Panoramic

C'est terminé pour Cesare Prandelli. Le sélectionneur de l'Italie a annoncé, mardi soir, qu'il démissionnait de son poste de sélectionneur lors de la conférence de presse d'après-match, après la défaite de la "Squadra" face à l'Uruguay à Natal (1-0). Une nouvelle déroute qui a coûté une élimination prématurée du Mondial à l'Italie, comme en 2010. Sous contrat jusqu'en 2016 avec la Fédération Italienne de Football, l'ancien technicien de la Fiorentina, prolongé de deux années fin mai, avait fait de la rencontre face à l'Uruguay un élément moteur de son avenir à la tête de la "Nazionale". Il a finalement pris la décision la plus radicale.
"J'ai parlé avec Giancarlo Abete (le président de la fédération) et Demetrio Albertini après le match, j'ai décidé de prendre mes responsabilités, il est normal d'assumer. J'ai présenté ma démission. Ma décision est irrévocable.", a déclaré le sélectionneur de la Squadra en conférence de presse. "J'assume mes responsabilités mais l'arbitre a détruit le match avec le carton rouge de Marchisio (...) Nous avons perdu notre Coupe du monde contre le Costa Rica. C'est dans ce match que le projet n'a pas fonctionné, nous n'avons pas été en mesure de nous créer des opportunités."
Dans la foulée de cette décision drastique, Abete, le président de la Fédération italienne (FIGC) a lui aussi donné sa démission pour des raisons "personnelles, professionnelles et politiques." Le dirigeant, qui a annoncé une réunion extraordinaire de la Fédération au retour du Brésil, a néanmoins déclaré qu'il espérait que Prandelli "change d'avis". "Le nouveau président aura tout mon soutien. Je suis désappointé en tant que fan mais nous avons absolument tout donné", a conclu le dirigeant, qui avait programmé son départ avant la Coupe du monde.
Ce match est le plus important de ma carrière professionnelle
Avant la rencontre face à la Céleste, Prandelli, critiqué pour ses choix tactiques après la défaite concédée face au Costa Rica (0-1), avait passé un message d'alerte à ses joueurs et fait appel au "sens patriotique" de ces derniers. "Ce match est le plus important de ma carrière professionnelle, je ne peux le comparer à aucun autre", avait-il indiqué de façon ferme à la presse. Face à l'Uruguay, ses hommes, réduits à dix à l'heure de jeu, n'ont rien pu faire pour contrer les coéquipiers de Luis Saurez en fin de rencontre. A ce jour, la finale du Mondial 2006, gagnée aux tirs au but face à la France (1-1, 5-3), reste le dernier match de l'Italie disputé en phase éliminatoire de la Coupe du monde. Cette deuxième élimination prématurée consécutive est un désastre pour le quadruple vainqueur de l'épreuve.
Nommé dans la foulée du désastre de la Coupe du monde 2010, Cesare Prandelli avait révolutionné le mode de fonctionnement de l'Italie, en adoptant par exemple un code de bonne conduite au sein de la sélection. Point d'orgue de son mandat, la demie-finale de l'Euro 2012 remportée face à une Allemagne qu'il avait dominé tactiquement (2-0). Après quatre années aux manettes, il laisse pour seul bilan cette finale de Championnat d'Europe perdue face à l'Espagne (4-0). Une finale mais surtout une impression de gâchis. Tout est à refaire.
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Cesare Prandelli, Italie, 2014

Crédit: Panoramic

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