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Belgique-Algérie (2-1) : Contre les Belges, les Fennecs ont affiché trop de faiblesses

Bruno Poussard

Publié 17/06/2014 à 22:59 GMT+2

Trop juste physiquement et beaucoup trop limitée offensivement, l’Algérie a beaucoup souffert pour son entrée en lice contre la Belgique. La stratégie défensive faite de contres mise en place par Vahid Halilhodzic a payé pendant 45 minutes, mais elle leur a coûté cher après la pause. La qualification semble loin.

Nacer Chadli et Nabil Bentaleb à la lutte lors de Belgique - Algérie

Crédit: AFP

Jusqu’ici, tout allait bien. Le coup était parfait. Pourtant dominée, l’Algérie est rentrée aux vestiaires avec un but d’avance sur la pelouse de l’Estadio Mineirao, mardi, pour son entrée en lice en Coupe du monde contre la Belgique. Profitant du manque de dynamisme des Belges à qui ils avaient laissé le ballon, les Algériens étaient en bonne voie pour donner raison à la stratégie défensive de leur sélectionneur Vahid Halilhodzic. Mais, au-delà du but marqué par Feghouli sur penalty (24e) – qu’il avait lui-même obtenu sur un nouveau contre de son équipe -, les Africains n’ont pas réussi à cadrer un seul autre tir de la rencontre. Illustration parfaite des difficultés des Fennecs, très largement dominés dans la possession (67,1 contre 32,9%) pour leur entrée dans le Mondial.
Si dans l’organisation défensive, les Algériens ont d’abord facilement su anéantir les actions des Diables Rouges à l’aide d’un bon pressing (puis d’un regroupement derrière après le but) en première période, ce fut de moins en moins le cas au fil de la seconde mi-temps. Où ils affichèrent de plus nombreuses failles, face aux assauts répétés de Marouane Fellaini et des siens. Si bien que les Belges, dont 8 des 9 tirs sont venus de l’extérieur de la surface au cours des 45 premières minutes, ont pu frapper 6 fois (sur 8) de l’intérieur lors des 45 suivantes. Des errements défensifs qui ont permis aux Diables Rouges d’égaliser puis de prendre l’avantage.
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Eden Hazard avec la Belgique face à l'Algérie lors du Mondial 2014.

Crédit: Panoramic

Des difficultés physiques mais surtout offensives

La dimension physique peut également expliquer les plus grandes difficultés des Fennecs au fil du match. Face aux bonnes entrées de Mertens, Fellaini et Origi qui ont fait la différence pour les Belges, les hommes de Vahic Halilhodzic ont paru dépassés. Pris de vitesse et parfois de crampes, ils ont laissé de nombreux espaces à leurs adversaires qui auraient même pu se mettre à l’abri en fin de match. Au final, rien n’a permis aux Fennecs de faire face au coaching de Marc Wilmots, et surtout à l’entrée de Fellaini qu’aucun solide défenseur algérien n’a été capable d’affronter dans les airs.
C’est bien là l’autre enseignement de la soirée : les changements effectués par coach Vahid n’ont rien changé pour les Algériens, incapables de s’offrir la moindre occasion dangereuse offensivement. A l’image de l’entrée tardive de l’attaquant Ghilas à la place du milieu récupérateur Medjani (84e), et qui n’apporta pas de réel danger devant. A l’issue de la rencontre, les Algériens, pas assez portés vers l’avant, totalisent ainsi seulement trois tirs. Le plus faible total au cours d’un match depuis le début de cette Coupe du monde. La preuve d’un changement de stratégie nécessaire pour la suite du Mondial. S’ils veulent se qualifier, les Fennecs devront désormais commencer par marquer.
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