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Coupe du monde 2014 : Diego Maradona, 53 ans, et toujours une légende bruyante de l'Argentine

ParAFP

Publié 12/07/2014 à 16:25 GMT+2

L'emblématique numéro 10 de l'Albiceleste n'hésite pas à profiter de son poste de consultant dans ce Mondial pour critiquer la Fédération argentine. Et soutenir la sélection.

Diego Maradona, 2014

Crédit: Panoramic

Bientôt deux décennies que Diego Armando Maradona a raccroché les crampons. Vingt ans que l’emblématique numéro 10 ne porte plus le maillot de l’Argentine. Mais à 53 ans, l’ombre de celui qui conduit l’Albiceleste au titre de champion du monde en 1986 plane toujours au-dessus de l’Albiceleste. Il n'en finit plus d'occuper le terrain médiatique et alimente polémique sur polémique. Dimanche, Maradona sera dans les tribunes du Maracana. La "Pelusa" (Le Bouclé), qui suit au Brésil le Mondial 2014 pour la télévision vénézuélienne publique Telesur, n'a jamais tenu sa langue et a toujours donné son opinion de façon aussi directe et sincère que possible, s'attirant quelques inimitiés.
Personnalité omniprésente, quand joue l'Argentine, Maradona est là pour donner son sentiment, analyser les matches et mettre les pieds dans le plat. Rien qu'au cours de cette Coupe du monde, Maradona a fait parler de lui à au moins cinq reprises. Principale cible de sa vindicte : Julio Grondona, indéboulonnable patron de la Fédération argentine de football (AFA), qui l'a démis de ses fonctions de sélectionneur après la défaite 4-0 en quarts de finale du Mondial sud-africain de 2010 face à l'Allemagne… son adversaire dimanche, à Rio. De ce jour a débuté une guerre ouverte entre le grand manitou du ballon rond argentin, en poste depuis trente-cinq ans, et l'idole du pays.

Il n'épargne pas la FIFA

En à peine un mois, Maradona a fustigé la corruption de la FIFA, le contrôle antidopage imposé à sept joueurs costariciens après leur victoire contre l'Italie. Il a qualifié de pervers Julio Grondona. Et après la déroute du Brésil face aux Allemands en demi-finales (7-1), il s'est moqué des Auriverde, en détournant un chant de supporters, au cours de son émission "De Zurda" (De la gauche). Bruyant retraité, ses prises de positions tranchées sont toujours écoutées avec attention, fort de son image de footballeur du peuple, celui qui a porté l'Albiceleste aux premières loges du football mondial durant une décennie.
Au cours de la compétition actuelle, il n'a pas mégoté les encouragements à la sélection argentine. Il a toujours cru en cette génération et se montre confiant dans la victoire au stade Maracana de Rio de Janeiro. "Une fois encore l'Argentine dans une finale. Le maillot argentin avait perdu un peu de prestige, aujourd'hui, il le retrouve", a-t-il déclaré dans son émission après la victoire aux tirs au but en demi-finales contre les Pays-Bas.
L'Argentine peut gagner le Mondial. On peut en attribuer le crédit à (Alejandro) Sabella
Avant le début de cette Coupe du monde, Maradona avait parié sur la victoire de son pays, et ce qui semblait audacieux à l'époque pourrait dimanche devenir réalité. "L'Argentine peut gagner le Mondial. On peut en attribuer le crédit à (Alejandro) Sabella", a-t-il déclaré dans une conversation téléphonique avec la chaîne de télévision C5N.
A 53 ans, après avoir connu les hauts (les trophées et la renommée mondiale) et des bas (la drogue, la prise de poids, les conflits familiaux), Maradona, ami affiché de Fidel Castro ou du défunt Hugo Chavez, reste au premier plan dans les médias. Il a levé la Coupe du monde comme joueur il y a vingt-huit ans, et aucun doute que depuis son poste actuel, il espère la brandir à nouveau.
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