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Humilité, profil bas et court-termisme : l'attitude corrigée des Bleus avant France - Nigeria

Martin Mosnier

Mis à jour 30/06/2014 à 11:10 GMT+2

Didier Deschamps a répété ce dimanche que la France ne voyait pas plus loin que son huitième de finale face au Nigeria, recadrant les ambitions dévorantes de Sagna et Schneiderlin.

Didier Deschamps, Coupe du monde 2014

Crédit: AFP

C’est le deuxième couac de communication des Bleus depuis leur arrivée au Brésil. Bien moins grave que la sortie du docteur Franck Le Gall sur Franck Ribéry, certes. Mais Bacary Sagna et Morgan Schneiderlin ont commis un impair vendredi à Ribeirao Preto en annonçant que les Bleus ne visaient plus qu’une victoire finale au Brésil. Yohan Cabaye avait déjà tempéré leurs ardeurs samedi. Ce dimanche, à Brasilia, c’est Didier Deschamps qui a fixé la ligne de conduite. Celle qu’il s’efforce d'imposer depuis le début de la compétition et que ses deux hommes n’ont pas respectée : l’objectif c’est le prochain match ni plus, ni moins. 
"On est en huitième et notre concentration est focalisée sur le Nigeria", résume-t-il. Qu’a-t-il pensé des déclarations de Sagna et Schneiderlin ? "Je n’ai pas entendu, je n’écoute pas, mais c’est sans doute vrai", a-t-il tenté d’évacuer dans un premier temps dans un large sourire qui laissait entendre le contraire.
Se projeter plus loin ne sert strictement à rien.
Le sélectionneur a vite repris son sérieux pour avouer qu’il avait "peut-être échangé avec les joueurs concernés." "Qu’on ait de l’ambition, c’est très bien, il en faut", a-t-il poursuivi. "Mais notre réalité, c’est qu’on est en huitième face au Nigeria. Se projeter plus loin ne sert strictement à rien." Hugo Lloris, flanqué de Deschamps à ses côtés, ne pouvait pas dire autre chose. Il l’a simplement fait avec la neutralité qui le caractérise : "On prend les matches les uns après les autres." 
Ne comptez pas sur Deschamps ou Lloris pour assumer le rôle de favori face au Nigeria. Pour le capitaine des Bleus, la France n’a "jamais eu cette étiquette." Deschamps craint particulièrement le Nigeria "une équipe athlétique avec une défense solide, qui ne se découvre pas, et des joueurs très rapides en attaque, que ce soit Emenike, Odemwingie ou Musa." Le sélectionneur est dans son registre à quelques heures du match le plus important des Bleus depuis la finale de 2006. Inutile pour lui d’ajouter de la pression sur les épaules d’une équipe inexpérimentée qui n’a jamais dû faire face à ce genre de match couperet.
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Didier Deschamps lors d'Equateur-France

Crédit: AFP

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