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Mondial 2014 : Sepp Blatter ne voulait parler de rien, mais il a parlé de tout

Florian Maussion

Publié 11/06/2014 à 21:18 GMT+2

Sepp Blatter n’a pas voulu s’exprimer sur sa candidature à sa propre succession à la tête de la Fifa, ni sur le Qatargate, lors du Congrès de l’institution mercredi à Sao Paulo. Mais le Suisse n’a pas pu s’empêcher de glisser quelques phrases clés.

Le président de la FIFA, Sepp Blatter, lors d'une conférence à Zurich en mars 2014

Crédit: AFP

Il se savait attendu, il l’a joué tactique. A la veille du match d’ouverture du Mondial 2014 au Brésil, Sepp Blatter s’est exprimé lors du Congrès de la Fifa qui s’est tenu mercredi à Sao Paulo. Deux sujets brûlants attendaient le président de l’instance : sa probable candidature à sa propre succession en 2015 et l’affaire du Qatargate. Fidèle à ses habitudes, le Suisse a d’abord refusé de réagir sur ces deux sujets avant de glisser quelques indices.
Candidat, pas candidat ? Blatter était bien décidé à ne pas dévoiler ses intentions. Mais à 78 ans, le président de la Fifa n’a plus rien à apprendre de la politique et a dévoilé, entre deux phrases, des éléments qui ressemblent fort à un début de programme. "Je dois reconnaître, dans ces temps importants pour le football et pour la Fifa, que le monde change, le jeu change, et le jeu de notre organisation doit changer, a-t-il expliqué. Nous devons avoir une vision partagée du futur, avec un leadership fort, des décideurs forts, un fort comité exécutif et un fort Congrès et nous aurons une Fifa forte".
Des controverses et des situations compliquées
Avant cela, il avait évoqué sans le nommer le Qatargate. Il n’a pas cité non plus le « Mondial 2022 ». Mais dans son discours de bienvenue, il a tenu à dédramatiser la situation alors que les conclusions de la chambre de jugement du comité éthique de la Fifa doivent être rendues en octobre. "Le foot n'est pas seulement un jeu, c'est devenu, qu'on le veuille ou non, une entreprise qui pèse plusieurs milliards de dollars et génère parfois des controverses et des situations compliquées", a lancé Sepp Blatter. "Il y a désormais plus d'intérêts commerciaux autour du foot, plus d'intérêts politiques, la dimension que nous avons prise entraîne plus de pression et nécessite que nous prenions nos responsabilités", a-t-il ajouté. Reste à savoir si ces "responsabilités" seront celles de Sepp Blatter ou d’un autre en 2015.
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