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Au bon souvenir de Pirlo

ParAFP

Publié 22/06/2006 à 06:45 GMT+2

Andrea Pirlo retrouve aujourd'hui la République tchèque contre qui il avait marqué deux buts en finale de l'Euro Espoirs 2000. Pour ce match décisif pour les 8e de finale, l'Italie comptera une nouvelle fois sur le milieu de Milan qui aurait presque fait

En 2000, Andrea Pirlo marquait deux buts et remportait l'Euro espoirs face à la République tchèque (2-1) : un bon souvenir pour le meilleur joueur de l'Italie au Mondial. "Je me souviens bien de ce match. J'avais marqué deux buts, c'est inoubliable" , dit d'une voix douce Pirlo aux journalistes rassemblés au camp de base italien en Allemagne, à Duisbourg. L'intéressé, peu expansif, n'en dit pas plus. L'essentiel, c'est maintenant, c'est de "jouer pour gagner, pour terminer premier du groupe". Certes, un nul suffira aux Italiens, jeudi à Hambourg, pour se hisser en huitièmes, à la 1ère ou à la 2e place du groupe E. Mais il insiste : "Notre approche ne changera pas. Nous savons qu'un nul contre les Tchèques peut suffire, mais nous entrerons sur le terrain pour vaincre. Ce n'est pas une tâche insurmontable".
L'Italie a les yeux de Chimène pour l'élégant Francesco Totti, en pince aussi pour le hargneux Gennaro Gattuso, mais c'est le beaucoup plus discret Pirlo qui depuis le début de la Coupe du monde s'est imposé comme le moteur de la Squadra Azzurra. Buteur, passeur décisif et "homme du match" face au Ghana (2-0), seul joueur à ne pas paniquer contre les Etats-Unis (1-1): à 27 ans, le natif de Brescia, qui sort pourtant d'une saison mi-chèvre mi-chou avec l'AC Milan, a éclipsé Totti et de Del Piero, trop à court de compétition. Mais si son discours est convenu, Pirlo sait aussi s'écarter de la rhétorique routinière du footballeur. Il n'a pas aimé les critiques de la presse italienne à l'issue du match face aux USA, celle-là même qui les avait encensé après le match face au Ghana.
Un duel Nedved-Pirlo
"Avec vous (les journalistes, ndlr), c'est l'exaltation ou la dépression. Il y a quelques jours, nous étions des phénomènes, nous pouvions gagner le Mondial. Aujourd'hui, je lis que tout est à refaire", peste-t-il. "La véritable Italie est celle que vous avez vue contre le Ghana. Mais elle peut encore faire mieux" , ajoute-t-il, ajoutant que l'équipe italienne, bousculée par les Américains, "s'était adaptée". "Toutes les choses ne sont pas allées aussi mal que cela", poursuit-il.
Face aux Tchèques, le duel entre Pavel Nedved (Juventus Turin) et Pirlo offrira un "match dans le match". "C'est un grand qui peut faire basculer une rencontre à tout instant. Même si en sélection il évolue dans un registre différent, nous le connaissons bien et nous devrons faire très attention". Les Tchèques vont cependant être privés de leurs deux attaquants vedettes, Milan Baros et Jan Koller. "Certes, cela peut nous avantager. Ils n'auront pas leurs repères habituels en attaque, relève-t-il. Mais leurs remplaçants vont joueur le match de leur vie aussi".
Pour laisser à ces derniers le moins de liberté possible, la presse lui fait remarquer qu'il va retrouver à côté de lui "Rino", alias Gattuso (forfait contre le Ghana, entré en jeu face aux USA), son compère de Milan... et de la victoire en Espoirs il y a six ans. "Rino ou un autre, je me sens toujours bien, répond-il. Maintenant, ce qui compte, c'est de vaincre à Hambourg. Vous allez voir une autre Italie. Nous allons tout faire pour vous faire changer d'avis".
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