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Sans briller, l'Italie assure le nul contre l'Ukraine et valide son billet pour l'Euro 2024 (0-0)

Vincent Roussel

Mis à jour 20/11/2023 à 23:07 GMT+1

Un vrai match couperet. Profitant de son goalaverage favorable pour terminer 2e du groupe C, l'Italie a validé son billet pour l'Euro 2024 en tenant en échec l'Ukraine, au terme d'une rencontre où aucune des deux équipes n'aura trouvé la faille (0-0). Les Ukrainiens, vaillants mais inefficaces devront passer par les barrages pour participer à la compétition.

Donnarumma fête la qualification à l'Euro 2024 avec les supporters italiens

Crédit: Getty Images

Un point, c’est tout. Et il fait amplement le bonheur de l’Italie. Condamnée à l’emporter pour ravir la deuxième place du groupe C à la Squadra Azzurra, l’Ukraine n’a pas réussi à s’imposer à Leverkusen lors de cette dernière journée des éliminatoires (0-0). Mais elle a sérieusement fait tanguer le vaisseau italien, qui évite le pire et obtient, sans briller, son billet pour l’Euro 2024 l’été prochain en Allemagne.
Attendus par toute une nation après avoir manqué les Coupe du monde 2018 et 2022, les champions d’Europe en titre ont joué à se faire peur jusqu’au bout, mais ils ont accueilli avec un immense bonheur cette qualification officielle qui va leur permettre de défendre leur trophée. L’Ukraine va nourrir de gros regrets de cette rencontre et peut même s’offusquer, après une situation litigieuse en toute fin de rencontre, où Mikhailo Mudryk, destabilisé dans la surface, aurait pu obtenir un penalty (90e+3).

Aucun tir cadré en seconde période pour l’Italie

La formation chapeautée par Serhiy Rebrov a longtemps été dominée, après un début de partie où les deux équipes se sont rendu coup pour coup. Ainsi, à l’énorme arrêt du portier du PSG Gianluigi Donnarumma face à Sudakov (14e), son homologue de Benfica Anatolli Trubin a répondu par un premier arrêt face à Nicolo Barella (16e), puis une intervention décisive du pied gauche, seul au duel face à Davide Frattesi (30e). Si elle est parvenue à étouffer franchement son adversaire en fin de premier acte, la troupe de Luciano Spalletti a buté contre une équipe qui, meurtrie par la guerre sur son sol et désireuse d’offrir un grand bonheur à la nation, a défendu bec et ongles pour repousser les nombreux centres et incursion d’un Federico Chiesa encore dans tous les bons coups.
Puis, alors que l’affaire était loin d’être pliée, l’Italie s’est peu à peu arrêtée de jouer au retour des vestiaires. Malgré 7 frappes tentées, les visiteurs n’ont jamais réussi à trouver la mire dans le second acte. Peut-être de plus en plus crispés par l’enjeu, face à un collectif qui s’est enhardi au fur et à mesure que le coup de sifflet final s’approchait, les Transalpins ont fini par subir les vagues adverses.
Sans flancher, mais pas sans frayeur. Mais à l'image d'un Mudryk qui a beaucoup raté, il a manqué trop de choses à l'Ukraine pour espérer surprendre l'Italie. L’essentiel là pour la sélection aux 4 Coupes du monde, qui sera placée dans le chapeau 4 tandis que l’Ukraine, elle, devra en passer par les barrages.
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