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Après Angleterre - Pays de Galles : Bale, des paroles et un acte

Maxime Dupuis

Publié 17/06/2016 à 02:25 GMT+2

Après avoir lancé de sévères piques à l’Angleterre dans la presse, Gareth Bale a bien failli lui jouer un mauvais tour, jeudi à Lens. Mais le coup franc du Gallois n’a pas suffi aux siens, qui se sont inclinés en toute fin de match (2-1).

Bale

Crédit: Imago

Il a joint le geste à la parole. Mais Gareth Bale n’a pu aller au bout de ses idées, jeudi au stade Bollaert de Lens. Et, une fois encore, le Pays de Galles s’est cassé les dents sur l’Angleterre (2-1). Les Gallois devront attendre encore un peu avant de mettre fin à une disette qui dure depuis 1984 face à leur très encombrant voisin.
Gareth Bale n’était pas le moins motivé des joueurs de Coleman à l’idée de faire trébucher la sélection aux Trois Lions. Avant le match, le gaucher du Real Madrid avait jeté ce qu’il faut d’huile sur le feu dans la presse avant de défier les Anglais. Morceaux choisis : “Nous avons plus de passion et de fierté que les Anglais. Ils croient arrivés avant d’avoir fait quoi que ce soit” ou “Combien de joueurs anglais je sélectionnerais dans l’équipe du Pays de Galles ? Aucun.”
Entre provocation et amour inconditionnel de la patrie, le joueur du Real Madrid a fait couler beaucoup d’encre, suscité quelques commentaires également, et était logiquement attendu, jeudi. Parce que les paroles sans les actes, ça n’a jamais été d’aucune utilité. Rassurez-vous, si vous ne connaissez pas l’épilogue, l’ancien latéral gauche de Tottenham a assumé ses propos. Et, si l’Angleterre s’est retrouvée au bord du précipice durant quelques minutes, c’est de la faute du gaucher, auteur d’un maitre coup franc juste avant la pause (42e). Joe Hart a fait de son mieux pour sortir le coup de canon. Ça n’a pas suffi.

Bale, comme Platini

A défaut de faire gagner le Pays de Galles, ce coup franc direct a permis à Gareth Bale d’entrer dans l’histoire du Championnat d’Europe. Après en avoir déjà transformé un contre la Slovaquie samedi (2-1), la récidive du Madrilène lui a offert une place de choix dans l’histoire de l’Euro, aux côtés de Thomas Hassler (Allemagne), Michel Platini et Zinédine Zidane (France), seuls joueurs à avoir inscrits deux coups francs dans cette compétition. On a connu pire compagnie.
Chris Coleman, qui commence à connaître le personnage et ses qualités, n’est pas étonné des exploits à répétition de son poulain (26 ans). “Il a déjà fait ça plusieurs fois, a rappelé le sélectionneur de l’équipe du Pays de Galles. Avec ses coups francs, on a toujours une possibilité de marquer. Il l’a fait de loin aujourd’hui, c’est fantastique. Pour le reste, il a couru. Beaucoup couru.”
C’est une manière de résumer le match du numéro 11 qui a disparu de la circulation après la pause, à mesure que l’Angleterre mettait la main sur la rencontre. Le Pays de Galles, en position d’attente en première période, s’est finalement retrouvé sur son but et Gareth Bale, esseulé, n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Hormis un paquet de duels aériens parfois musclés avec Chris Smalling, le Gallois n’a guère pesé sur la deuxième période. L’envie ne suffit pas toujours.
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