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Morata et la défense 100% Juve de l'Italie, un duel si spécial

Glenn Ceillier

Publié 26/06/2016 à 18:52 GMT+2

EURO 2016 - Lors du huitième de finale Italie – Espagne ce lundi (18h), Alvaro Morata va retrouver la défense 100% Juventus, où il a évolué ces deux dernières saisons. C'est forcément une opposition très spéciale pour lui mais aussi pour les défenseurs turinois de la Juve. Reste à savoir qui arrivera à en profiter.

Giorgio Chiellini et Alvaro Morata

Crédit: AFP

Ils n'ont aucun secret les uns pour les autres. Ils connaissent leurs habitudes, leurs atouts et leurs failles. En huitièmes de finale, Alvaro Morata va retrouver ses désormais anciens coéquipiers de la Juventus Turin, Andrea Barzagli, Giorgio Chiellini et Leonardo Bonucci ou encore Gianluigi Buffon. Pour un joueur, c'est toujours particulier de croiser la route de la sélection du pays où il a évolué en club et de défier des joueurs qu'il a côtoyés au quotidien le reste de l'année. Mais dans ce cas, c'est encore un peu différent.
Alvaro Morata ne va pas faire que croiser ses quatre anciens partenaires. Il va les défier. Jouer dès les premières secondes face à eux. Les quatre - ou même les cinq avec Buffon - vont être dans la même zone, se battre pour les mêmes ballons. Forcément, c'est un peu plus spécial. Les cinq protagonistes se sont envoyé des fleurs ces derniers jours. "Ils sont la base des succès de la Juve", a glissé Morata, qui a dit de Barzagli qu'il était le meilleur défenseur du monde. Il a "des dons incroyables, et paradoxalement une grande marge de progression", a lancé Chiellini. "Nous avons la fierté de dire que nous l'avons aidé à progresser, notamment sur le plan tactique".
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Alvaro Morata avec Leonardo Bonucci et Giorgio Chiellini soius le maillot de la Juventus contre le Real Madrid en 2015

Crédit: Panoramic

Un avantage pour Morata

Auteur de trois buts depuis le coup d'envoi de l'Euro, l'attaquant espagnol, qui va retourner au Real Madrid la saison prochaine, s'attend cependant à un traitement particulier. "Ils m'ont prévenu de porter un casque", a avoué Alvaro Morata dans un sourire à la télévision Cuatro. "S'il va du côté de Giorgio (Chiellini) il sait qu'il risque de prendre une ou deux semelles (rires)! ", a confirmé Barzagli.
Ses désormais anciens coéquipiers de la Juve vont en tout cas le surveiller de près. "Oui, nous avons un peu peur de Morata et de l'Espagne", a avoué Andrea Barzagli. "Nous ferons tout pour qu'il ne marque pas, ni aucun joueur de l'Espagne", renchérit de son côté Giorgio Chiellini. Reste à savoir à qui profite ce contexte particulier. A l'attaquant qui connait les petites failles ou les appuis des défenseurs ? Ou aux défenseurs qui connaissent quelles sont les courses d'appel de l'attaquant ou ses positions préférentielles ?
Pour les défenseurs turinois de la Squadra Azzurra, cela ne fait aucun doute. C'est clairement "un avantage pour" Morata, qui a évolué deux ans à la Juve. "Alvaro est habitué à nous jouer aux entraînements, il nous connaît", renchérit Chiellini. Les Italiens oublient un peu vite leur énorme expérience, qui peut leur permettre de tourner en leur faveur ces petits détails. L'opposition vaudra en tout cas le coup d'œil.
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